Les îles aux Palmiers, au larde de Tripoli, ont été récemment ajoutées à la liste des "Aires Spécialement Protégées d’Importance Méditerranéenne" (ASPIM).
Les réserves naturelles de la côte de Tyr (sud) et des îles aux Palmiers, au large de Tripoli, ont été récemment ajoutées à la liste des "Aires Spécialement Protégées d’Importance Méditerranéenne" (ASPIM).
La liste des ASPIM a été créée suite à la convention de Barcelone (1976) du Programme environnemental des Nations unies (Unep). Elle vise à protéger l’environnement marin et côtier de la Méditerranée tout en encourageant des plans régionaux et nationaux contribuant au développement durable.
Cette liste peut inclure des sites qui présentent une importance pour la conservation des éléments constitutifs de la diversité biologique en Méditerranée ; qui renferment des écosystèmes spécifiques à la région méditerranéenne ou des habitats d’espèces menacées d’extinction ; qui présentent un intérêt particulier sur les plans scientifique, esthétique, culturel ou éducatif.
Les parties contractantes à la Convention de Barcelone, dont le Liban, sont engagées à respecter les règles de protection et de conservation définies dans la proposition d’inscription, selon le site des "Aires Spécialement Protégées et à la Diversité Biologique en Méditerranée" qui a diffusé la liste des ASPIM.
Le Liban, qui n’a toujours pas signé le Protocole relatif aux aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée, saura-t-il respecter ses engagements ?
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