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Liban

Ali hausse le ton : Ce qui se passe à la frontière ne s’appelle pas se tenir à l’écart 

L’ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdelkarim Ali, a ironisé hier sur la politique officielle libanaise au sujet de la crise syrienne, estimant que « ce qui se passe à la frontière entre les deux pays ne s’appelle pas se tenir à l’écart ».
« La plus grande part du trafic d’armes et d’hommes armés (vers la Syrie) se déroule à partir d’un pays frère, et c’est le Liban », a affirmé M. Ali sur la chaîne du Manar (Hezbollah).
« On ne se tient pas non plus à l’écart lorsqu’on accueille chez soi des mercenaires et des rebelles », a-t-il ajouté, dans une allusion aux ressortissants syriens qui se réfugient dans les villages libanais frontaliers.
S’exprimant sur la même chaîne, le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a accusé certaines parties au Liban de « pousser les relations libano-syriennes dans une direction périlleuse qui ne sert l’intérêt d’aucun des deux pays ».
Réaffirmant la « spécificité » des rapports libanais avec la Syrie, M. Mansour a toutefois souligné que le Liban « ne se mettra pas hors du cadre de la position arabe ».
De son côté, le président de la Chambre, Nabih Berry, a mis en garde, lors d’une rencontre avec des scouts du mouvement Amal, contre « toutes les tentatives visant à semer la discorde, non seulement en Syrie, mais dans toute la région ».
Pour M. Berry, « au moment où l’on parle (pour la Syrie) d’une solution à la yéménite, il se passe autre chose sur le terrain, où l’on tente de rééditer le précédent scénario irakien ».
Dans une position nettement plus explicite en faveur du régime syrien, l’ancien chef de l’État Émile Lahoud a condamné « la vague d’internationalisation (de la crise syrienne) à laquelle travaillent les ennemis de la nation arabe et, hélas, certains Arabes ».
M. Lahoud a mis en garde contre « toute participation aux tentatives visant à faire taire le cœur battant de l’arabisme et au complot contre un président arabe jeune, qui fait de la résistance face aux projets capitulards ».
L’ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdelkarim Ali, a ironisé hier sur la politique officielle libanaise au sujet de la crise syrienne, estimant que « ce qui se passe à la frontière entre les deux pays ne s’appelle pas se tenir à l’écart ».« La plus grande part du trafic d’armes et d’hommes armés (vers la Syrie) se déroule à partir d’un pays frère, et c’est le...
commentaires (3)

Oh là là ! Le Haut-Commissaire tire cette fois les oreilles de tout le monde et non plus seulement du président du Conseil des ministres. Sur al-Manar, bien sûr. Mais au moins qu'il n'appelle pas les pauvres ressortissants syriens qui fuient les tirs et les tueries en Syrie et se réfugient au Liban de "mercenaires et de rebelles". "Walaw" !! Au moins par humanisme et humanité. Cela n'a pas de bonne répercussion dans le monde et au Conseil de sécurité où ces jours-ci même "les ennemis de la nation arabe", que l'ancien président du Liban (??) Emile Lahoud connaît bien. Aussi bien qu'il connaît "le coeur battant de l'arabisme", c'est à dire le coeur baassiste qui depuis quarante ans bat si fort qu'il tue à droite et à gauche en frayant son chemin.

Halim Abou Chacra

10 h 02, le 01 février 2012

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Commentaires (3)

  • Oh là là ! Le Haut-Commissaire tire cette fois les oreilles de tout le monde et non plus seulement du président du Conseil des ministres. Sur al-Manar, bien sûr. Mais au moins qu'il n'appelle pas les pauvres ressortissants syriens qui fuient les tirs et les tueries en Syrie et se réfugient au Liban de "mercenaires et de rebelles". "Walaw" !! Au moins par humanisme et humanité. Cela n'a pas de bonne répercussion dans le monde et au Conseil de sécurité où ces jours-ci même "les ennemis de la nation arabe", que l'ancien président du Liban (??) Emile Lahoud connaît bien. Aussi bien qu'il connaît "le coeur battant de l'arabisme", c'est à dire le coeur baassiste qui depuis quarante ans bat si fort qu'il tue à droite et à gauche en frayant son chemin.

    Halim Abou Chacra

    10 h 02, le 01 février 2012

  • Il y a une histoire qui s'appelle l'arroseur arrosé...cher ambassadeur,je comprends votre énervement!Comprenez vous le nôtre?Depuis tellement d'années?Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi-même!C'est pas con,finalement,non?

    GEDEON Christian

    05 h 05, le 01 février 2012

  • Panique a bord! C'est pour bientôt le sauve qui peut! M. Ali ferai mieux de se tenir a carreau pour ne pas avoir a répondre a la justice Libanaise ou internationale concernant les kidnapping et autres méfaits entrepris sur le territoire de notre pays.

    Pierre Hadjigeorgiou

    04 h 00, le 01 février 2012

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