Selon les syndicats agricoles, depuis septembre 2011, les crises politico-sécuritaires ont porté un lourd préjudice au secteur agricole dont dépendent plus de 200 000 familles.
Le ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a insisté sur la nécessité de suivre de près le dossier du transport maritime pour les exportations agricoles, « non pas comme une réponse d’urgence à la situation actuelle, mais comme un projet à long terme pour le commerce libanais ».
Le ministre a tenu des propos en ce sens au cours d’une conférence de presse qui a réuni notamment le directeur général du ministère de l’Agriculture, Ali Yassine, le directeur général du ministère des Travaux publics et des Transports, Abdel-Hafez al-Kaissi, le directeur général du port de Beyrouth, Hassan Koreitem, le président de l’Autorité de développement des investissements au Liban (IDAL), Nabil Itani.
M. Hajj Hassan a ajouté que les lignes maritimes pour le transport des produits agricoles ont toujours existé. « Beaucoup d’agriculteurs ont d’ailleurs recours à cette voie pour exporter leur marchandise vers les ports arabes et étrangers, a-t-il ajouté. Le transport maritime n’a donc pas besoin de l’État pour le mettre en place, mais pour résoudre les complications ponctuelles. » Le ministre de l’Agriculture a par ailleurs annoncé avoir demandé aux ministères des Travaux publics et de l’Économie et du Commerce de négocier avec les pays concernés par les exportations libanaises afin d’annuler ou réduire les droits de douane.
Cette réunion intervient une semaine après le cri d’alarme lancé par les syndicats agricoles qui craignaient que plus de 5 000 tonnes de fruits et légumes restent bloquées dans les camions à la frontière syro-jordanienne à cause de la dégradation de la situation sécuritaire. Ils avaient appelé le ministre de l’Agriculture à agir rapidement en mettant en place des ferries qui puissent transporter les exportations agricoles libanaises vers la Jordanie et l’Égypte. Excédés par l’impossibilité d’écouler leurs marchandises qui se trouvent bradées ou utilisées comme fourrage, les syndicats agricoles avaient annoncé fin juin qu’ils auraient recours à une grève ouverte si le gouvernement ne réagissait pas pour leur venir en aide.
Le ministre a tenu des propos en ce sens au cours d’une conférence de presse qui a réuni notamment le directeur général du ministère de l’Agriculture, Ali Yassine, le directeur général du ministère des Travaux publics et des Transports, Abdel-Hafez al-Kaissi, le directeur général du port de Beyrouth, Hassan Koreitem, le président de l’Autorité de développement des investissements au Liban (IDAL), Nabil Itani.
M. Hajj Hassan a ajouté que les lignes maritimes pour le transport des produits agricoles ont toujours existé. « Beaucoup d’agriculteurs ont d’ailleurs recours à cette voie pour exporter leur marchandise vers les ports arabes et étrangers, a-t-il ajouté. Le transport maritime n’a donc pas besoin de l’État pour le mettre en place, mais pour résoudre les complications ponctuelles. » Le ministre de l’Agriculture a par ailleurs annoncé avoir demandé aux ministères des Travaux publics et de l’Économie et du Commerce de négocier avec les pays concernés par les exportations libanaises afin d’annuler ou réduire les droits de douane.
Cette réunion intervient une semaine après le cri d’alarme lancé par les syndicats agricoles qui craignaient que plus de 5 000 tonnes de fruits et légumes restent bloquées dans les camions à la frontière syro-jordanienne à cause de la dégradation de la situation sécuritaire. Ils avaient appelé le ministre de l’Agriculture à agir rapidement en mettant en place des ferries qui puissent transporter les exportations agricoles libanaises vers la Jordanie et l’Égypte. Excédés par l’impossibilité d’écouler leurs marchandises qui se trouvent bradées ou utilisées comme fourrage, les syndicats agricoles avaient annoncé fin juin qu’ils auraient recours à une grève ouverte si le gouvernement ne réagissait pas pour leur venir en aide.
Le ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a insisté sur la nécessité de suivre de près le dossier du transport maritime pour les exportations agricoles, « non pas comme une réponse d’urgence à la situation actuelle, mais comme un projet à long terme pour le commerce libanais ».Le ministre a tenu des propos en ce sens au cours d’une conférence de presse qui a réuni...