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À La Une - Crise

Rues désertées, sirènes hurlantes, explosions... Un journaliste décrit la situation à Damas

Les partisans du régime sont "perplexes et confus", affirme Thabet Salem, un reporter syrien à Damas.

Capture d'écran d'une vidéo mise en ligne sur YouTube montrant une explosion dans le quartier de Jouret al-Chayyah à Damas le 17 juillet 2012. Photo

"Les hélicoptères de l’armée syrienne remplissent le ciel de Damas, le hurlement des sirènes des ambulances résonne dans la ville, les rues de la capitale sont désertes".

 

Tel est le tableau de la situation dans la capitale syrienne que dresse le journaliste syrien Thabet Salem, présent à Damas, quelques heures après l’attentat qui a visé un bâtiment de la Sécurité générale et causé la mort de plusieurs hauts responsables du régime syrien.

 

"J’entends des explosions toutes les deux minutes, c’est terrible, c’est une catastrophe", raconte M. Salem d’une voix tremblante dans un entretien téléphonique avec Lorientlejour.com. "Les rues sont désertes, c’est effrayant... C'est un gâchis épouvantable", ajoute le correspondant de la NBC News à Damas.

 

Selon lui, les partisans du régime sont "perplexes et confus". "On m’annonce des défections au sein de l’armée chaque heure", ajoute-t-il, précisant que "l’opposition a organisé plusieurs manifestations autour de Damas pour célébrer la mort des hauts-responsables syriens".

 

Capture d'écran d'une vidéo montrant le journaliste syrien

Thabet Salem lors d'un entretien télévisé.

 

 

Le ministre de la Défense Daoud Rajha et le beau-frère de Bachar el-Assad, Assef Chawkat, vice-ministre de la Défense, ont été tués dans l'attentat perpétré mercredi à Damas. Le bâtiment ultra-protégé de la Sécurité nationale, situé dans le quartier de Rawda, dans le centre de Damas, est un symbole de la répression.

 

M. Salem, diplômé en Littérature anglaise de l’université de Damas en 1969, se trouve dans un quartier chrétien à environ deux kilomètres à l’Est du centre de Damas, où l’explosion s’est produite.

 

Se disant "choqué" par ce qui s’est produit plus tôt dans la journée, il affirme : "on ne peut rien prédire pour la suite des événements. Tout est possible, c’est terrible".

 

 

"Les hélicoptères de l’armée syrienne remplissent le ciel de Damas, le hurlement des sirènes des ambulances résonne dans la ville, les rues de la capitale sont désertes".
 
Tel est le tableau de la situation dans la capitale syrienne que dresse le journaliste syrien Thabet Salem, présent à Damas, quelques heures après l’attentat qui a visé un bâtiment de la Sécurité générale...

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