Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a évoqué hier la nécessité d’empêcher que le conflit syrien ne déborde au Liban et à d’autres pays, et ajouté qu’il fallait continuer de discuter avec la Russie, acteur-clé, à ses yeux, du dossier syrien. Selon le ministre français, le régime syrien finira par s’effondrer sous le poids des crimes qu’il commet.
Lors d’une conférence de presse à Berlin, à l’issue d’un entretien avec son homologue allemand Guido Westerwelle, Laurent Fabius a souligné l’attachement de la France envers le Liban et son souhait très fort que la population libanaise échappe à un scénario à la syrienne. MM. Fabius et Westerwelle ont tous deux déclaré que Paris et Berlin s’efforçaient de convaincre la Russie d’accroître les pressions sur la Syrie.
Soutien au dialogue
Par ailleurs, M. Fabius a condamné les violences meurtrières survenues durant le week-end à Tripoli en liaison avec la crise syrienne et appelé les responsables libanais à continuer « à faire preuve de responsabilité » dans un « contexte troublé ».
« Je condamne les violences qui ont fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés à Tripoli au cours du week-end », a déclaré le ministre dans un communiqué, en saluant « le rôle exemplaire de l’armée et des services de sécurité, qui doivent être les seuls détenteurs de la force armée au Liban ».
« Dans ce contexte troublé, il est important que tous les acteurs politiques libanais continuent de faire preuve de responsabilité », ajoute-t-il, en se félicitant de « la décision sage et responsable du président (Michel) Sleiman de réunir les formations politiques pour un dialogue national le 11 juin ».
« La France encourage l’ensemble des acteurs politiques libanais à participer à l’initiative du président Sleiman et renouer les fils du dialogue, seul moyen d’apaiser les tensions actuelles », estime enfin Laurent Fabius.
Lors d’une conférence de presse à Berlin, à l’issue d’un entretien avec son homologue allemand Guido Westerwelle, Laurent Fabius a souligné l’attachement de la France envers le Liban et son souhait très fort que la population libanaise échappe à un scénario à la syrienne. MM. Fabius et Westerwelle ont tous deux déclaré que Paris et Berlin s’efforçaient de convaincre la Russie d’accroître les pressions sur la Syrie.
Soutien au dialogue
Par ailleurs, M. Fabius a condamné les violences meurtrières survenues durant le week-end à Tripoli en liaison avec la crise syrienne et appelé les responsables libanais à continuer « à faire preuve de responsabilité » dans un « contexte troublé ».
« Je condamne les violences qui ont fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés à Tripoli au cours du week-end », a déclaré le ministre dans un communiqué, en saluant « le rôle exemplaire de l’armée et des services de sécurité, qui doivent être les seuls détenteurs de la force armée au Liban ».
« Dans ce contexte troublé, il est important que tous les acteurs politiques libanais continuent de faire preuve de responsabilité », ajoute-t-il, en se félicitant de « la décision sage et responsable du président (Michel) Sleiman de réunir les formations politiques pour un dialogue national le 11 juin ».
« La France encourage l’ensemble des acteurs politiques libanais à participer à l’initiative du président Sleiman et renouer les fils du dialogue, seul moyen d’apaiser les tensions actuelles », estime enfin Laurent Fabius.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a évoqué hier la nécessité d’empêcher que le conflit syrien ne déborde au Liban et à d’autres pays, et ajouté qu’il fallait continuer de discuter avec la Russie, acteur-clé, à ses yeux, du dossier syrien. Selon le ministre français, le régime syrien finira par s’effondrer sous le poids des crimes qu’il...
J'ai bien l'impression que Fabius va être encore plus nul que ne le fut Kouchner qui n'avait rien, mais absolument rien compris à la situation au Liban.
10 h 30, le 05 juin 2012