L’armée a démantelé une cellule salafiste jihadiste de 7 membres, dont deux soldats de la troupe régulière, qui planifiaient de perpétrer des attentats contre des casernes de l’armée, considérée comme un « milieu mécréant ». C’est le Premier ministre, Nagib Mikati, qui a officiellement annoncé l’information après que le quotidien al-Akhbar en eut fait état.
D’ailleurs, relève le quotidien, c’est sous cet angle qu’il faut comprendre le communiqué adressé il y a quelques jours par le commandement de l’armée à la troupe, une sorte de mise en garde ferme que le commandant en chef de l’armée a tenu à faire parvenir en même temps à la presse. Le général Jean Kahwagi y affirme notamment que l’armée frappera d’une main de fer et fera « avorter toute tentative de noyauter l’institution ou de saboter son unité ».
C’était probablement l’introduction qui a précédé les révélations faites sur la découverte, par les services de renseignements de l’armée, de la cellule salafiste qui planifiait plusieurs opérations terroristes au sein des casernes de l’armée, au nom du jihad.
La cellule comprend, outre les deux soldats, 5 autres personnes, dont quatre Libanais et un Palestinien recherché par la justice, Abou Mouhammad Toufic Taha, qui se cacherait à Aïn el-Héloué.
Après avoir rassemblé les informations sur le dossier, une force relevant de la direction des services de renseignements a effectué une perquisition, au début du mois de mars, dans la résidence des 6 membres suspectés, avant de les arrêter presque simultanément. Un piège a été tendu aux deux soldats qui ne se sont doutés à aucun moment de la manœuvre alors que quatre autres membres ont été arrêtés au Akkar et à Tripoli, révèle al-Akhbar.
Le quotidien précise encore que les soldats profitaient de leur permission pour se réunir avec le médiateur principal de la cellule, le bras droit de Abou Mouhammad Toufic Taha. Les deux soldats, qui ont avoué avoir des liens avec les brigades Abdallah Azzam, avaient pour mission de découvrir une faille quelconque dans le système sécuritaire de leur caserne afin de pouvoir y introduire les explosifs qui serviraient à l’opération.
commentaires (8)
Concernant Fayez Ghosn puisqu'on en parle ICI: Annoncer à cor et à cris que la Quaeda et/ou les salafistes EXISTENT au liban: Alors qu'il s'agit de 7 personnes, c'est grostesque et de plus c'est un acte "politique" irresponsable. Si ce ministre GHOSN était au courant de l'existence de ces personnes, il aurait été préférable ne rien dire, de sorte à laisser l'enquête suivre son cours, le temps de dévoiler ces personnes. Non annôner béatement l'existence de ces 7 personnes pour salir la réputation de notre pays et apporter de l'eau au moulin du gang Assad. Si le ministre était déjà au courant de l'existence de ces 7 personnes. S'il connaissait déjà les noms de ces personnes?, il aurait mieux fait d'agir, d'arrêter ces 7 personnes dangeureuses que d'aller ternir la réputation de notre pays, déjà ternie par la présence du Hezbollah. Un responsable agit et ne claironne pas dans la presse l'existence de terroristes dans SON PAYS !!! surtout si une enquête est en cours!!!!!!!! Personne ne mangera son chapeau. Seul ASSAD le mangera s'il survit à la haine que lui porte son peuple.
jean-pierre EL KHOURY
08 h 07, le 13 mars 2012