Alors que la crise prend un tour particulièrement violent en Syrie, la presse israélienne relaie de plus en plus fréquemment les inquiétudes des responsables israéliens sur le devenir de l’arsenal syrien en cas de chute du régime de Bachar el-Assad.
Aujourd’hui, le Haaretz rapporte ainsi que des responsables de la Défense israélienne redoutent que les armes syriennes ne finissent entre les mains de groupes terroristes.
Selon ces responsables, une grande quantité d’armes pourrait être transférée au Hezbollah ou à d’autres organisations. Un arsenal qui pourrait inclure des missiles sol-air, des missiles et des roquettes à longue portée ainsi que des armes chimiques et biologiques.
Israël et les États-Unis soupçonnent Damas de s’être doté d’un arsenal d’armes chimiques et biologiques. En 2007, l’aviation israélienne avait détruit un site présenté par l’Etat hébreu comme un réacteur nucléaire construit par la Syrie avec l’aide de la Corée du Nord.
Le mois dernier, le général Amir Eshel, responsable de la division de planification de l’armée israélienne, avait déjà déclaré qu’Israël était très inquiet de ce qui adviendra des "énormes stocks" d’armes chimiques et biologiques en Syrie en cas d’effondrement du régime du président Bachar el-Assad. "La question est quand (le régime d’Assad tombera), ce n’est pas si (...)." Et la grande question est : que se passera-t-il le jour d’après (la chute d’Assad)", avait-t-il indiqué. "Quelle est la part qui a déjà été transférée au Hezbollah. Quelle est la part qui sera transféré au Hezbollah à l’avenir. Qu’est-ce qui sera divisé entre les factions syriennes ?", s’était-il interrogé.
La semaine dernière, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait également déclaré qu’il était "difficile de prédire exactement ce qui arrivera en Syrie. Nous surveillons les tentatives de faire passer des armes perfectionnées, ce qui pourrait altérer au profit du Hezbollah l’équilibre délicat qui prévaut actuellement au Liban".
Cette inquiétude quant à l’avenir de l’arsenal syrien explique en partie le fait que, depuis le déclenchement de la révolte en Syrie, les dirigeants israéliens condamnent relativement timidement la répression menée par le président syrien, longtemps considéré par Israël comme un moindre mal.
Aujourd’hui, le Haaretz rapporte ainsi que des responsables de la Défense israélienne redoutent que les armes syriennes ne finissent...
commentaires (5)
Oh;Kamel....tu fais une fixation sur Tsso Tsiris ou quoi?Tu m'inquières un peu..;serait ce que...non?je ne veux pas y croire...toi aussi?putain quelle époque!
GEDEON Christian
08 h 41, le 08 février 2012