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À La Une - Liban

Ghalioun : Les relations de Damas avec le Hezbollah ne seront plus les mêmes

Le Hezbollah accuse Washington d'être derrière l'attentat de Damas.

Pour le Hezbollah, cet attentat est le deuxième versement d'un plan conçu par les forces du mal, les Etats-Unis, visant à punir la Syrie pour s'être tenue aux côtés de la résistance.

Le président du Conseil national syrien (CNS) Bourhan Ghalioun a démenti, vendredi, avoir déclaré que les relations de la Syrie avec le Hezbollah seront interrompues après la chute du régime syrien. "J'ai dit que nous aurons des relations de respect mutuel, et j'ai ajouté que je ne pense pas que le Hezbollah aura les mêmes relations avec la Syrie après la chute du régime", a précisé Bourhan Ghalioun dans une déclaration à la chaîne satellitaire al-Arabiya.

Interrogé sur les relations syro-libanaises, M. Ghalioun a dit: "Quand la Syrie passera d'une dictature à une démocratie, nous élaborerons des relations de coopération ... sans interférer dans les affaires libanaises".

 

Le président du CNS a par ailleurs déclaré que le problème de l’opposition syrienne n’est pas avec l’Iran en tant que pays, mais avec ses dirigeants qui nient les droits du peuple syrien.

 

Sur la crise syrienne, Ghalioun a évoqué des tentatives visant à aboutir à une décision internationale afin de stopper les tueries en Syrie. "La Syrie sera un Etat démocratique, souverain", a-t-il affirmé. "Il est important que le président syrien Bachar al-Assad quitte le pouvoir avant d'envisager une solution qui implique des négociations", a-t-il encore souligné.

 

Au Liban, le Hezbollah a été le premier à condamner l’attentat qui a frappé vendredi le quartier Midane à Damas.

Le parti chiite a accusé les Etats-Unis "terroristes", d’être derrière l’attentat suicide. "Ce crime terroriste visant le cœur de la capitale syrienne est la deuxième phase d’un plan mis en place par les forces du mal, les Etats-Unis, pour sanctionner la Syrie pour son soutien au Hezbollah", a affirmé le parti de Dieu. "Ces attentats visent à compenser le retrait humiliant des troupes américaines en Irak", a poursuivi le parti chiite.

 

Le Hezbollah a également accusé les Etats-Unis d’être impliqués dans le double attentat perpétré le 23 décembre à Damas où 44 personnes avaient été tuées et 166 blessées dans deux attentats suicide à la voiture piégée. Les autorités syriennes avaient accusé el-Qaëda.

 

Allant dans le même sens, le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour, proche du mouvement chiite Amal, a fermement condamné l'attentat. "Une fois encore, le terrorisme a frappé la capitale syrienne pour annoncer le début d’une nouvelle phase dangereuse qui ne vise pas uniquement la Syrie, mais toute la région", a déclaré le ministre, dont les propos étaient rapportés par  l'Agence nationale d’information (ANI, officielle).

 

Le Parti socialiste progressiste (PSP) a également dénoncé dans un communiqué "l'attentat terroriste de Damas qui a coûté la vie à des civils innocents". Le parti a ajouté que tout acte sécuritaire provoquant une effusion de sang est "condamnable".

 

Au moins 25 personnes ont été tuées et 46 autres blessées dans un attentat suicide qui s'est produit vendredi dans le quartier historique de Midane, au cœur du vieux Damas. "L'attentat a eu lieu dans un quartier populaire près de l'école Hassan al-Hakim, dans un lieu bondé", au moment de la prière, a précisé la télévision d’État qui a diffusé les premières images des lieux de l'explosion.

La télévision privée Dounia, proche du pouvoir, a indiqué qu'une équipe d'observateurs arabes s'est rendue sur le lieu de l'explosion mais qu'aucun d'entre eux n'a fait de commentaires.

 

Cet attentat survient alors qu'une cinquantaine d'observateurs de la Ligue arabe sont déployés en Syrie pour surveiller la situation dans ce pays secoué par une révolte populaire depuis la mi-mars.

Le président du Conseil national syrien (CNS) Bourhan Ghalioun a démenti, vendredi, avoir déclaré que les relations de la Syrie avec le Hezbollah seront interrompues après la chute du régime syrien. "J'ai dit que nous aurons des relations de respect mutuel, et j'ai ajouté que je ne pense pas que le Hezbollah aura les mêmes relations avec la Syrie après la chute du régime", a...

commentaires (3)

De quel Damas parle-t-il? celle dont il rêve, peut-être. Oui celle-là n'aura aucun rapport avec le Hezb car elle n'existe que dans la tête cet exilé finacéé par l'axe franco-qatari et soutenu par les sio/usa. Je le répète, Damas c'est la capitale de Bilad ech-cham, il faudra plus que ceux que j'ai cité plus haut pour la renverser... croyez-moi.

Ali Farhat

05 h 26, le 07 janvier 2012

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Commentaires (3)

  • De quel Damas parle-t-il? celle dont il rêve, peut-être. Oui celle-là n'aura aucun rapport avec le Hezb car elle n'existe que dans la tête cet exilé finacéé par l'axe franco-qatari et soutenu par les sio/usa. Je le répète, Damas c'est la capitale de Bilad ech-cham, il faudra plus que ceux que j'ai cité plus haut pour la renverser... croyez-moi.

    Ali Farhat

    05 h 26, le 07 janvier 2012

  • En occident on semble donner plus de crédit à ce que dit Ghalioun qu' à la réalité du terrain.Cet attentat ne peut pas être au profit du gouvernement syrien , pour la raison que les populations de Damas qui ne participent pas au complot yanky/sio ne se soulèvent pas parce qu'ils ont compris ce qui se prèpare, donc en toute logique le régime a besoin de stabilité plus que de trouble pour mettre fin à cette situation anarchique et que seules les forces de la dissension y ont interet, d'où la revanche des perdants d'Irak et déjà d'Afghanistan qui n'arrivent toujours pas à démonter un régime qu'on annonce fini depuis plusieurs mois, mais que la réalité du terrain interne confirme de plus en plus.

    Jaber Kamel

    04 h 27, le 07 janvier 2012

  • - - Nom d'une pipe ! mais narguilé s'y voit déjà .. !! ça a tout l'air d'une " preuve narguilé e " .. je me ris dessus ..

    JABBOUR André

    00 h 43, le 07 janvier 2012

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