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Liban

De Saïda, Asarta rassure : Pas de guerre au Liban-Sud

Le général Asarta, hier, à Saïda. Photo Ahmad Mantache

Le commandant en chef de la Finul, le général Alberto Asarta, a rendu visite hier, au Sérail de Saïda, au commandant régional du Sud au sein des Forces de sécurité intérieure, le général Mounzer Ayoubi. La réunion s'est tenue en présence des chefs de la sécurité des mohafazats du Sud et de Nabatiyé. Le général Asarta a indiqué que cette visite de courtoisie, destinée à faire la connaissance du général Ayoubi, était prévue depuis un certain temps déjà, mais qu'elle avait été annulée, suite aux incidents qui ont eu lieu dans la zone d'action de la Finul. Il a ajouté que l'enquête concernant les incidents de Adaïssé est entre les mains des armées libanaise et israélienne, et de l'ONU. Concernant son avis sur la situation sécuritaire au Sud et sur l'éventualité d'une guerre, le général Asarta s'est montré confiant et rassurant. « Je suis tranquille. J'ai engagé des pourparlers entre les deux parties, libanaise et israélienne, et je suis presque sûr qu'il n'y aura pas de guerre », a-t-il dit. Il a ajouté que des incidents sans grande importante pourraient toutefois avoir lieu, « auxquels nous serions en mesure de faire face », a-t-il affirmé. Concernant les survols israéliens de l'espace aérien libanais, le général Asarta a observé qu'il s'agit « d'une violation de la résolution 1701 ». « Nous rapportons au quotidien ces survols aux Nations unies », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que la Finul « n'envisage absolument pas de réduire ses effectifs », affirmant que sa mission demeure inchangée.

Singh
Par ailleurs, Neeraj Singh, porte-parole de la Finul, a commenté hier la destruction, près de Kfarchouba, d'une plaque commémorative des Nations unies sur la mort tragique de trois soldats du contingent belge en 2007. M. Singh a qualifié de tels actes de « vandalisme isolé ». Il a rappelé que le incidents de ce genre se sont multipliés ces derniers mois : des dégâts ont été infligés à un monument érigé par les Nations unies à Khiam, et une plaque commémorative au nom d'un démineur français n'a pas été épargnée ; un monument au nom de quatre observateurs militaires de la Finul tués par un bombardement israélien en 2006 a subi le même sort.
« Nous ne comprenons pas pourquoi quelqu'un voudrait détruire des monuments érigés à la mémoire de soldats qui ont sacrifié leur vie pour la cause de la paix, affirme M. Singh. Nous considérons ce qui s'est passé comme étant des actes de vandalisme isolés perpétrés par des individus dont le comportement tranche de manière évidente avec l'hospitalité que les gens du Sud ont souvent manifestée à la Finul durant 32 ans de présence dans la région. » Il a rappelé que la Finul a subi de nombreuses pertes dans ses rangs, qui s'élèvent à 288 soldats tués, dont un soldat français mort dans un accident tragique la semaine dernière.
Signalons enfin qu'Israël a demandé à la Finul de notifier le Liban « de la nécessité de faire reculer d'un demi-mètre le jardin adopté par la Ligue iranienne à la porte de Famé, et de l'éloigner de deux mètres des barbelés ». Suite à une tournée de l'endroit effectuée par les contingents espagnol, français, italien et malais, accompagnés des officiers de liaison, des services de renseignements de l'armée et de membres de la Ligue iranienne, la partie libanaise a répondu qu'il lui fallait six jours pour consulter les responsables à Beyrouth.
Le commandant en chef de la Finul, le général Alberto Asarta, a rendu visite hier, au Sérail de Saïda, au commandant régional du Sud au sein des Forces de sécurité intérieure, le général Mounzer Ayoubi. La réunion s'est tenue en présence des chefs de la sécurité des mohafazats du Sud et de...
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