Le président du parti Kataëb Amine Gemayel a appelé hier les électeurs à « comprendre le sens de cette bataille électorale et la gravité de l'arrivée au pouvoir d'une majorité parlementaire qui enchaîne le Liban, constitue un défi à toutes nos traditions et serait hostile au régime parlementaire en vigueur au Liban ».
M. Gemayel, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse au siège des Kataëb à Saïfi, a estimé qu'il « faut défendre la République démocratique et voter en masse pour les forces souverainistes, une garantie contre les aventures régionales ou mondiales, sans aucun lien avec l'intérêt du Liban ».
Il s'est dit inquiet « de l'arrivée au pouvoir d'un parti totalitaire », se demandant si « ce camp permettra l'exercice des droits des citoyens, comme cela se fait actuellement. Le projet de l'opposition est clair et n'est en rien fondé sur le partenariat, a-t-il poursuivi. Il consiste à accaparer le pouvoir unilatéralement dans le cadre du projet totalitaire du Hezbollah et à relier le Liban à un axe régional ». Il a rappelé « les propos iraniens récents sur la nécessité, pour le Liban officiel, de faire partie d'une nouvelle stratégie régionale ».
Interrogé sur un possible impact du rapprochement syro-saoudien sur les élections au Liban, M. Gemayel a écarté cette éventualité, limitant la bataille entre deux axes, l'un « souverainiste et national, voulant préserver la démocratie », et un autre « contrôlé par un parti totalitaire, le Hezbollah ». Il a fait remarquer que « toutes les constantes qui ont préservé l'entité libanaise, la souveraineté et l'indépendance sont aujourd'hui les cibles d'attaques directes, qu'il s'agisse du président de la République, de l'armée, du patriarcat maronite ou même de la justice ».
M. Gemayel, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse au siège des Kataëb à Saïfi, a estimé qu'il « faut défendre la République démocratique et voter en masse pour les forces souverainistes, une garantie contre les aventures régionales ou mondiales, sans aucun lien avec l'intérêt du Liban ».
Il s'est dit inquiet « de l'arrivée au pouvoir d'un parti totalitaire », se demandant si « ce camp permettra l'exercice des droits des citoyens, comme cela se fait actuellement. Le projet de l'opposition est clair et n'est en rien fondé sur le partenariat, a-t-il poursuivi. Il consiste à accaparer le pouvoir unilatéralement dans le cadre du projet totalitaire du Hezbollah et à relier le Liban à un axe régional ». Il a rappelé « les propos iraniens récents sur la nécessité, pour le Liban officiel, de faire partie d'une nouvelle stratégie régionale ».
Interrogé sur un possible impact du rapprochement syro-saoudien sur les élections au Liban, M. Gemayel a écarté cette éventualité, limitant la bataille entre deux axes, l'un « souverainiste et national, voulant préserver la démocratie », et un autre « contrôlé par un parti totalitaire, le Hezbollah ». Il a fait remarquer que « toutes les constantes qui ont préservé l'entité libanaise, la souveraineté et l'indépendance sont aujourd'hui les cibles d'attaques directes, qu'il s'agisse du président de la République, de l'armée, du patriarcat maronite ou même de la justice ».
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