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La gazette des législatives

Berry plaide pour un gouvernement de participation nationale

Dans ce qui n'a rien à voir avec de l'ingérence électorale, le président de la Chambre, Nabih Berry, a inauguré hier à Haret Saïda (banlieue chiite du chef-lieu du Liban-Sud), un palais municipal, un centre culturel portant son nom, une bibliothèque publique, une salle informatique et un monument aux martyrs.
M. Berry a saisi l'occasion pour réitérer certaines de ses principales positions sur les élections et l'après-7 juin. Et pour commencer, M. Berry a affirmé regretter l'« erreur de revenir 60 ans en arrière », en adoptant la loi électorale de 1960. Il a ajouté : « Je reconnais avoir commis une erreur, mais je peux vous assurer qu'elle ne se répétera pas. »
Il a par ailleurs affirmé qu'« à l'opposé de ceux qui se servent de l'accord de Taëf pour marquer des points », il souhaite réaffirmer qu'il est en faveur de cet accord, « dans son intégralité ».
« Certains estiment que la règle du tiers de blocage est une hérésie, a poursuivi M. Berry, et que cette formule est impraticable, puisque chacun des deux camps œuvre pour paralyser la marche de l'autre (...) mais nous disons que le tiers garant n'est pas une hérésie et nous le redisons aujourd'hui, comme nous l'avons dit hier à Baalbeck, que nous sommes pour un gouvernement de participation nationale. Toute autre formule gouvernementale sera boiteuse (...) à l'ombre d'une majorité minime. »
Au sujet de l'intérêt que porte la communauté internationale pour les élections au Liban, M. Berry s'est montré mé-
fiant, évoquant le souvenir d'un même intérêt manifesté lors des élections palestiniennes, qui ont porté le Hamas au pouvoir, qui fut suivi d'un désaveu occidental. Et de se demander si le même phénomène ne va pas se répéter au Liban, si les résultats des élections ne sont pas conformes aux espoirs et aux souhaits des nations venues observer la régularité du scrutin.
M. Berry a clôturé la partie politique de son discours en énumérant à nouveau les trois piliers de son crédo politique : l'armée, le peuple et la résistance.

Dans ce qui n'a rien à voir avec de l'ingérence électorale, le président de la Chambre, Nabih Berry, a inauguré hier à Haret Saïda (banlieue chiite du chef-lieu du Liban-Sud), un palais municipal, un centre culturel portant son nom, une bibliothèque publique, une salle informatique et un monument aux martyrs. M. Berry a saisi l'occasion pour...