Le Premier ministre Irakien Nouri Al-Maliki a assuré que les Irakiens pouvaient contrôler "seuls" leurs pays en raison de l'amélioration de ses capacités militaires, dans une interview mardi au quotidien allemand Bild.
"Rien ne se passera (après le retrait des troupes étrangères d'Irak) car l'armée irakienne a atteint un très haut niveau entre-temps. Les troupes de la coalition nous apportent encore principalement un soutien logistique. Nous pouvons contrôler seuls notre pays", affirme Nouri Al-Maliki dans cette interview.
"Si les troupes internationales ne se retiraient pas et que l'Irak restait occupé, ce serait le contraire de ce que les Irakiens avaient espéré", estime M. Al-Maliki.
Evoquant une visite prévue du ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier en Irak, M. Al-Maliki affirme également que son pays ne tenait pas rigueur à l'Allemagne pour ne pas avoir participé à son invasion en 2003.
"Qui a participé à la guerre, ce n'est pas notre étalon de mesure", explique-t-il, appelant les entreprises allemandes à investir en Irak.
Le Premier ministre Irakien se dit par ailleurs "préoccupé de tout programme militaire dans le monde", dont "l'Iranien", mais opposé à "une solution militaire" car, souligne-t-il, "nous nous trouvons dans une région très sensible."
M. Al-Maliki, conforté par le résultat des élections régionales du mois dernier, avait demandé début février aux Etats-Unis de cesser de considérer son pays comme étant encore sous tutelle, affirmant sèchement que son gouvernement savait ce qu'il avait à faire.
"Rien ne se passera (après le retrait des troupes étrangères d'Irak) car l'armée irakienne a atteint un très haut...
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