"M. Olmert va procéder aujourd'hui à des consultations avec les principaux responsables politiques sur une trêve", a déclaré Mark Regev à l'AFP.
Ces discussions devraient avoir lieu avec le ministre de la Défense Ehud Barak et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni mais aussi le chef du principal parti d'opposition de droite Benjamin Netanyahu.
M. Olmert "tiendra compte des nouvelles circonstances créées par les élections" législatives de mardi dernier, a dit le porte-parole.
M. Netanyahu, qui dirige le Likoud, est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition.
Interrogé dimanche à la radio de l'armée, le ministre des Retraités Rafy Eytan a indiqué que "tout accord de trêve négocié par les Egyptiens (ndlr: avec le Hamas) devra prévoir la libération de Gilad Shalit" un soldat israélien détenu depuis 2006 par le Hamas à Gaza.
"J'estime que Shalit pourra en fin de compte retourner à la maison", a-t-il ajouté.
Israël a durci ses positions samedi dans les tractations, menées par l'Egypte, pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza avec le mouvement islamiste Hamas qui avait dit s'attendre à l'annonce d'un accord ce weekend.
M. Olmert a fait savoir qu'Israël exigeait la libération du soldat israélien afin d'ouvrir les points de passage du territoire palestinien, placé sous un blocus de l'Etat hébreu depuis la prise du pouvoir des islamistes en juin 2007.
Le Hamas a de son côté rejeté tout lien entre le sort du soldat et l'ouverture des points de passage.
"Il n'existe aucun lien entre les deux dossiers" de la libération du soldat et de l'ouverture des frontières de Gaza, a déclaré samedi le porte-parole de l'administration du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou.
"M. Olmert va procéder aujourd'hui à des consultations avec les principaux responsables...
Les plus commentés
« Nasrallah fait comme Hafez el-Assad » : entre les chrétiens et le Hezbollah, le fossé se creuse
Mohammad Raad reçoit une volée de bois vert après sa sortie sur les « Libanais qui vont à la plage »
Les binationaux, cette vieille fixation du RN qui trouble aussi les Franco-Libanais