Changes et Bourses Chute des valeurs à la Bourse de Beyrouth Jean-Paul MOUBARAK

La semaine dernière, la Bourse de Beyrouth était en pleine effervescence, ce qui aurait pu laisser présager une poursuite des hausses. Cependant, suite à des nouvelles politiques qui allaient en empirant, les investisseurs se sont rétractés peu à peu, ce qui a abouti hier à des baisses dans toutes les valeurs. Les actions Solidere ont été les premières à pâtir de cet état de choses. Les actions A sont tombées à 18,50 $ (-2,52 %) et les actions B à 18,49 $ (-2,88 %). Les bancaires ont également subi le contre-choc du début de semaine avec la chute générale de toutes les valeurs. Ainsi, les certificats GDR de la BLOM Bank et de la Bank Audi ont baissé respectivement de 0,82 % à 89,95 $, et 1,88 % à 70,30 $. Les actions de la Byblos Bank ont perdu 1,93 % à 2,03 $ pour les ordinaires et 0,95 % pour les prioritaires. Le secteur automobile a fait exception avec le maintien à 1,10 $ de l’action Rymco, mais sur un faible volume de 30 actions, alors qu’aux industrielles, le cimentier Holcim chutait de 2,94 % à 20,13 $ sur 1 650 actions. Conséquence de ces baisses, l’indice BLOM a baissé de 1,39 % ou 19,04 points à 1 354,60 points après avoir fluctué entre un plafond à 1 373,64 points et un plancher à 1 354,05 points sur 280 802 actions négociées d’une valeur de 5 186 002 $. Le dollar a été négocié par les banques entre 1 513 LL et 1 514 LL. La BDL l’avait proposé entre 1 501 LL et 1 514 LL avant de le clôturer au prix moyen de 1 507,50 LL. Les Bourses internationales dans le vert Les Bourses internationales ont clôturé en hausse hier, tous les yeux étant tournés vers les États-Unis, alors que les investisseurs tablent sur une baisse du taux directeur principal de la Fed mercredi. Les opérateurs pronostiquent une réduction de 0,25 point à 4,50 % du coût du crédit aux États-Unis. L’euro a dépassé hier le seuil des 1,44 $ pour la première fois depuis sa création sur le marché des changes contre un billet vert affaibli par les perspectives de ralentissement économique et une baisse des taux d’intérêt aux États-Unis. Cette baisse des taux diminuera le rendement du dollar et donc l’incitation à investir dans ce pays. Par conséquent, elle diminuera la demande pour le billet vert.