Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth dans le vert Jean-Paul MOUBARAK

Hier, la Bourse de Beyrouth a commencé tout doucement à remonter la pente après un début de semaine plein d’hésitations. Les investisseurs ont semblé reprendre courage, ce qui s’est soldé par un volume de transactions relativement bon, surtout pour Solidere. En effet, les actions de Solidere ont continué leur progression, les actions A prenant 1,53 % à 17,83 $ et les actions B 1,37 % à 17,73 $ sur, respectivement, 339 545 actions A et 47 028 actions B. Le département des bancaires a été ponctué par de faibles hausses. La plus remarquée a été celle des certificats GDR de la Bank Audi qui ont clôturé à 69,65 $ (+1,23 %). En revanche, les actions ordinaires de la Byblos Bank se sont maintenues à 1,96 $, alors que les prioritaires ont abandonné 0,56 % au même prix. Les actions de la BLOM Bank ont été les plus en vue. Toutes les catégories ont été négociées, mais dans de faibles volumes. Les certificats GDR et les actions préférentielles Class.2002 sont restés stables à, respectivement, 78,95 $ et 102 $. Par contre, les actions ordinaires, préférentielles Class.2004 et préférentielles Class.2005 ont connu des hausses respectives de 0,72 % à 69,50 $, 0,49 % à 101 $, les deux dernières catégories ayant clôturé au même prix et avec le même pourcentage de hausse. Dopé par une Bourse majoritairement en hausse, l’indice BLOM a atteint 1 306,52 points, gagnant 0,62 % ou 8,01 points sur 422 950 actions traitées d’une valeur de 7 311 942 $. Sur le marché des changes, les banques ont négocié le dollar entre 1 513,50 LL et 1 514 LL. La BDL l’a clôturé au prix moyen de 1 507,50 LL. Les Bourses internationales affectées par la hausse de l’euro Les principales Bourses européennes ont cédé du terrain hier, souffrant à la fois du nouveau record de l’euro contre le dollar et de la poursuite de la hausse des cours du pétrole. La Bourse de New York a continué à reculer également, le marché étant plombé par les informations provenant des entreprises et les résultats en baisse de la Bank of America, deuxième plus grande banque américaine. L’euro a franchi hier le seuil des 1,43 $ pour la première fois sur fond de ralentissement économique américain et en l’absence d’une position commune des ministres des Finances du G7 sur cette glissade du billet vert avant la réunion de vendredi. Le G7 devrait aborder la question des taux de change, mais il est peu probable qu’il remédie au problème et encore moins qu’il signale sa volonté de s’interposer.