Changes et Bourses La Bourse plombée par les inquiétudes politiques Jean-Paul MOUBARAK

La Bourse a clôturé sur de légères baisses hier. Les tensions autour d’un éventuel compromis sur le candidat à la présidentielle n’aidant pas, les investisseurs sont restés prudents craignant un regain de tensions, surtout suite aux réunions qui avaient été annulées hier matin. Dans le doute, ils se sont probablement abstenus de faire des transactions hasardeuses pouvant mener à des pertes. Les premières valeurs victimes de ces craintes ont été les actions de Solidere. Les actions A et B ont baissé respectivement de 1,59 % à 17,25 $ et 0,34 % à 17,41 $. Chez les bancaires, avec les certificats GDR de la Bank Audi qui se sont maintenus à 69 $ et les actions ordinaires de la Byblos Bank qui sont restées stables à 1,95 $, les seules baisses enregistrées ont été respectivement celle des actions préférentielles de cette dernière banque (-1,05 %) et celle des certificats GDR de la BLOM Bank qui ont perdu très peu de terrain à 79 $ (-0,06 %) Par conséquent, et vu la tendance générale, l’indice BLOM a clôturé en baisse de 0,38 % ou 5,01 points, atteignant 1 305,20 points après avoir fluctué entre un plus haut à 1 308,09 points et un plus bas à 1 302,87 points. Sur le marché des changes, le dollar est resté stable à 1 507,50 LL. La BDL l’avait offert dans une large fourchette allant de 1 501 LL à 1 514 LL. Les banques l’ont négocié entre 1 513,50 LL et 1 514,50 LL. Clôture contrastée des Bourses internationales Les Bouses européennes ont terminé en hausse, hier, aidées par Wall Street et les nouveaux sommets atteints par l’indice Dow Jones, ainsi que par de bons indicateurs économiques et un flux d’informations positives pour les entreprises. Pourtant, la Bourse de New York, après que ses indices eurent atteint des sommets, est retombée en fin de séance. L’euro a progressé hier face au dollar qui a renoué avec sa tendance à la baisse, tandis que le yen et le franc suisse faisaient les frais du carry-trade. Il est soutenu par les perspectives monétaires en zone euro où le principal taux directeur risque d’être relevé par la BCE d’ici à la fin de l’année si le contexte de crise financière le lui permet. Donc, le rebond du dollar n’a été qu’un frémissement dans une tendance à long terme.