Changes et Bourses Repli des valeurs à la Bourse de Beyrouth Jean-Paul MOUBARAK

Après l’effervescence connue en fin de semaine, la Bourse de Beyrouth s’est repliée hier. Face à une situation politique toujours aussi tendue et la poursuite du sit-in dans le centre-ville, les investisseurs ont été prudents et ont préféré s’abstenir de faire des transactions qui pourraient être risquées. Les premières valeurs à ressentir le contrecoup des attentes déçues ont été les actions A et B de Solidere qui ont abandonné respectivement 2,70 % à 17,99 $ et 2,18 % à 17,88 $, descendant en dessous du pic de 18 $ auquel elles étaient arrivées. Le département des bancaires a connu de légères baisses également. À l’exception des certificats GDR de la BLOM Bank qui ont gagné 0,31 % à 80,70 $ et le maintien des actions préférentielles Class. 2005 de cette même banque à 100,50 $, les autres valeurs ont légèrement baissé. En effet, les certificats GDR de la Bank Audi sont tombées à 69,25 $ (-1,28 %), les actions ordinaires de la Byblos Bank à 1,95 $ (-2,50 %) et les actions préférentielles de cette même banque ont clôturé à 2,02 $ (-0,98 %). Suivant la mouvance générale, aux industrielles, les actions du cimentier Holcim ont atteint 20,21 $, perdant 1,17 %. Par contre, sur le Junior Market, le Beirut Preferred Fund est resté stable à 98,75 $. Par conséquent, l’indice BLOM a clôturé en baisse de 1,15 % ou 15,33 points à 1 311,68 points sur un total de 101 975 actions négociées d’une valeur de 3 121 078 $. Sur le marché des changes, le dollar a été négocié par les banques entre 1 513,75 LL et 1 514,25 LL. La BDL l’a clôturé au prix moyen de 1 507,50 LL. Faibles mouvements dans les Bourses internationales Les Bourses européennes ont de nouveau terminé hier sur des performances contrastées alors que la BCE a décidé de maintenir son taux directeur à 4 % sans pouvoir donner une direction aux marchés. Wall Street a gardé une certaine stabilité, les principaux indices subissant de faibles hausses. L’euro a progressé face au dollar sur des commentaires du président de la BCE. En effet, les propos de Jean-Claude Trichet ont laissé suggérer un nouveau resserrement de l’écart entre les taux d’intérêt américains et ceux de la zone euro.