L’armée libanaise déployée près de l’ambassade américaine à Beyrouth le 5 juin 2024, après une fusillade près de la chancellerie. Photo AFP/Joseph Eid
Un procureur libanais a engagé des poursuites contre un Syrien qui avait ouvert le feu début juin sur l'ambassade américaine au Liban, pour "appartenance à l'Etat islamique" et "actes terroristes", a indiqué mardi à l'AFP un responsable judiciaire.
Un Syrien affirmant agir pour soutenir la population de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement palestinien Hamas, avait ouvert le feu le 5 juin mercredi sur l'ambassade américaine avant d'être blessé par l'armée et arrêté.
L'ambassade n'avait pas fait état de victime. Une source de sécurité avait indiqué qu'un employé libanais de l'ambassade avait été blessé à l'oeil.
Des poursuites ont été engagées contre le Syrien Qaïss Farraj pour "appartenance à l'organisation terroriste +Daech+ (acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique, ndlr) et "pour avoir commis des actes terroristes", a indiqué à l'AFP un responsable judiciaire.
Selon lui, l'assaillant n'a pas encore été interrogé car, grièvement blessé le 5 juin, il est toujours aux soins intensifs à l'hôpital militaire de Beyrouth.
Il possédait également des armes de combat sans permis, a déclaré le responsable, sous couvert d'anonymat.
Deux autres hommes sont poursuivis pour "trafic d'armes militaires sans permis", selon cette même source, ajoutant qu'ils avaient vendu à Qaïss Farraj la mitrailleuse et les munitions utilisées lors de l'attaque.
Un Syrien affirmant agir pour soutenir la population de la bande de Gaza, où une guerre oppose...
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