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Dernières Infos - Gaza

Netanyahu ne veut pas céder au "défaitisme", rappelle ses objectifs


Une manifestation contre le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 29 juin 2024. REUTERS/Eloisa Lopez

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé mardi ne pas vouloir « succomber aux sirènes du défaitisme », assurant que la guerre dans la bande de Gaza se terminerait lorsque tous les objectifs seraient « atteints ».

Le général de corps d'armée Herzi Halevi, chef d'état-major israélien, a déclaré de son côté qu'il s'agissait « d'une campagne longue », à laquelle « beaucoup de volonté, de patience et de persévérance » permettraient d'apporter des résultats.

Israël a juré d'anéantir le Hamas au pouvoir à Gaza après son attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Le pays veut aussi libérer les otages: sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues captives à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

Réagissant à des déclarations anonymes reprises selon lui dans le journal américain New York Times, indiquant qu'Israël serait prêt à mettre un terme à la guerre sans avoir atteint ses objectifs, M. Netanyahu a assuré que cela « n'arrivera pas ».

« Nous ne succomberons pas aux sirènes du défaitisme », a-t-il réagi, d'après un communiqué de son bureau.

« La guerre prendra fin quand Israël aura atteint tous ses objectifs, dont la destruction du Hamas et la libération de tous les otages », a-t-il ajouté.

Lundi, il avait assuré que « la fin de la phase d'élimination de l'armée terroriste du Hamas » approchait.

« 900 terroristes tués » 

Lors d'une visite à des soldats basés à Gaza, le général Halevi a affirmé que « 900 terroristes [avaient été] tués » depuis le début de l'offensive militaire au sol à Rafah, à l'extrême sud du territoire, qui a débuté le 7 mai.

L'opération était alors présentée comme l'étape ultime de la guerre contre le mouvement islamiste. Depuis son déclenchement, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé la mort de quelque 3.200 Palestiniens supplémentaires, tués par l'armée israélienne, sans préciser la part des civils et des combattants dans ce chiffre.

« Les efforts actuels, et la raison pour laquelle nous opérons ici semaine après semaine, se concentrent sur la destruction des infrastructures terroristes et des infrastructures souterraines, ce qui prend du temps », a-t-il déclaré. « C'est une campagne longue car nous ne voulons pas quitter Rafah avec les infrastructures terroristes intactes ».

Depuis le début de l'offensive terrestre, le 27 octobre, 319 soldats israéliens sont morts à Gaza.

L'armée israélienne a repris des opérations dans des zones qu'elle avait pourtant dit contrôler, notamment dans le nord de Gaza. Dans le sud, de nouveaux ordres d'évacuation ont été émis lundi, dans des secteurs de l'est de Khan Younès et de Rafah.

« Nous avons entendu les Israéliens parler d'une baisse significative de leurs opérations (...). Cela reste à voir », a estimé lundi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

L'offensive israélienne à Gaza a tué jusqu'à présent 37.925 Palestiniens, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé de Gaza.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé mardi ne pas vouloir « succomber aux sirènes du défaitisme », assurant que la guerre dans la bande de Gaza se terminerait lorsque tous les objectifs seraient « atteints ».Le général de corps d'armée Herzi Halevi, chef d'état-major israélien, a déclaré de son côté qu'il s'agissait « d'une campagne...