Boukhari annonce des projets saoudiens de 10 millions de dollars au Liban

L'Arabie saoudite a annoncé mardi une contribution financière de 10 millions de dollars pour aider à la stabilité et au développement au Liban par l'intermédiaire du Centre du roi Salmane pour le secours et l'aide humanitaire. Une cérémonie pour la signature d’un mémorandum entre ce centre et le Haut comité de secours au Liban a été organisée au Grand sérail à l’initiative de l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, en présence du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, et de nombreuses personnalités.

M. Boukhari a annoncé le montant de l’aide et souligné que "ce soutien reflète l'engagement du royaume dans les efforts humanitaires et de secours et vise à promouvoir la stabilité et le développement au Liban". "Le soutien apporté par le royaume s'inscrit dans la continuité de notre solidarité avec le peuple libanais", a déclaré le diplomate, rappelant que l’aide saoudienne dans les projets humanitaires et de développement au Liban s’est élevée, au cours des années, à plus de 2,7 milliards de dollars.

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Le Premier ministre sortant Nagib Mikati a de son côté exprimé sa gratitude pour cette aide, la décrivant comme "un témoignage du dévouement de l'Arabie saoudite à la stabilité et au soutien du Liban".

"Le royaume a toujours été et restera le frère aîné du Liban, s'efforçant de maintenir sa sécurité, sa stabilité et l'unité de son peuple", a déclaré M. Mikati. Il a en outre réaffirmé l'engagement du Liban à mettre pleinement en œuvre l'accord de Taëf", qu'il a qualifié de "cadre le plus approprié pour gérer les affaires du pays".

Les relations entre les deux pays ont connu un froid ces dernières années en raison de déclarations hostiles émanant de certaines parties politiques libanaises à l’égard du royaume. Ces derniers mois, un certain réchauffement a été constaté, comme en témoigne la présence de l’ambassadeur saoudien au sein du quintette (groupe réunissant les Etats-Unis, la France, le Qatar, l'Egypte et l'Arabie saoudite) qui lance des initiatives en vue de débloquer l’élection présidentielle, au point mort depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022.