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Société - Sécurité

Après la mort d’un cycliste près de Beyrouth, la YASA appelle au respect du code de la route

« La sécurité routière ne peut être assurée que par les autorités », estime Sami Sinno, responsable au sein de l’association.

Après la mort d’un cycliste près de Beyrouth, la YASA appelle au respect du code de la route

Le cycliste Ali Hodroj, décédé dimanche des suites de ses blessures lors d’un accident au nord de Beyrouth. Photo Facebook

Percuté par une voiture samedi alors qu’il roulait à vélo dans le quartier de Dora, à l’entrée nord de Beyrouth, Ali Hodroj est décédé dimanche des suites de ses blessures. De nombreux internautes ont rendu hommage à ce sportif très apprécié dans le milieu cycliste au Liban, sa mort remettant sur la tapis la question de la sécurité routière. Cette situation a poussé l’association YASA pour la prévention de la sécurité routière à tirer la sonnette d’alarme et appeler à l’application du code de la route.

Sur les réseaux sociaux, des photos de l’accident ont circulé après le drame, montrant notamment la bicyclette de Ali Hodroj abandonnée sur le bord de la route avec un pneu tordu, ou encore la voiture qui l’a percuté et dont le capot et le pare-brise ont été endommagés par la collision.

Le « maillon faible » du code de la route

L’infrastructure routière au Liban souffre d’un manque d’entretien chronique, alors que les automobilistes font peu de cas du code de la route que les autorités peinent à faire respecter. Une situation qui fait de nombreuses victimes chaque année. Selon des chiffres publiés par YASA sur la plateforme X, 156 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route depuis le début de 2024. Les cyclistes et les piétons sont le « maillon faible » du code de la route, selon Sami Sinno, responsable au sein de YASA.  « Ali portait un casque, mais cela n’a pas suffi à le sauver. Il a eu des blessures au niveau d’autres parties du corps, déplore-t-il. On ne doit pas avoir peur d’un cycliste, c’est plutôt le contraire, on doit avoir peur pour lui. Il est souvent victime de véhicules qui roulent à toute vitesse. »

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Sami Sinno rappelle que le code de la route libanais adopté en 2012 consacre plusieurs articles au cyclisme. « Ali Hodroj a été percuté par une voiture qui roulait rapidement, alors qu’il circulait à bicyclette, dans le couloir situé à l’extrémité droite de la route, comme l’exige le code de la route », explique-t-il, tout en déplorant « l’absence de pistes cyclables au Liban ». Il indique qu’une tentative de créer des pistes cyclables entre Jounieh et Jbeil a échoué il y a quelques années. « Un cycliste est autorisé par la loi à circuler sur le trottoir, en l’absence de pistes cyclables, à condition d’adopter la vitesse d’un piéton », précise-t-il. « Il est également interdit à deux cyclistes de rouler côte à côte. La loi exige par ailleurs le port du casque pour les cyclistes », ajoute M. Sinno.

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« Si on avait seulement activé le système des points sur le permis de conduire, on aurait pu éviter de nombreux accidents », estime-t-il, en allusion au système de retrait de points à chaque infraction, avant une suspension ou un retrait du permis. « Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est d’appliquer la loi et de respecter le code de la route. La sécurité routière ne peut être assurée que par les autorités », conclut-il.

Percuté par une voiture samedi alors qu’il roulait à vélo dans le quartier de Dora, à l’entrée nord de Beyrouth, Ali Hodroj est décédé dimanche des suites de ses blessures. De nombreux internautes ont rendu hommage à ce sportif très apprécié dans le milieu cycliste au Liban, sa mort remettant sur la tapis la question de la sécurité routière. Cette situation a poussé...
commentaires (2)

donnez moi le ministere de l'interieur et je vous promet de fouetter tout les chauffard illico presto sur la place publique et leur faire payer une amande tres salee. En une semaine une conduite a la suisse pour tous

Elementaire

08 h 01, le 02 juillet 2024

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • donnez moi le ministere de l'interieur et je vous promet de fouetter tout les chauffard illico presto sur la place publique et leur faire payer une amande tres salee. En une semaine une conduite a la suisse pour tous

    Elementaire

    08 h 01, le 02 juillet 2024

  • ouf....

    Marie Claude

    07 h 44, le 02 juillet 2024

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