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Politique - Partis

Au Akkar, Bassil se déclare « contre toute politique qui mène à la guerre »

Au cours de sa tournée dimanche dans le nord du Liban, le chef du CPL a estimé qu’il est « inadmissible » de refuser le dialogue interne.

Au Akkar, Bassil se déclare « contre toute politique qui mène à la guerre »

Gebran Bassil au cours de sa tournée au Akkar. Photo distribuée par son bureau de communication

C’est une série de prises de position qu’a lancée dimanche le leader du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, lors d’une tournée dans le Akkar, à l’extrême nord du pays. Lors d’un passage à la Maison orthodoxe au village de Miniara (Akkar, Liban-Nord), le député du Batroun a dit être « contre toute politique qui mène à la guerre ».

Ce n’est pas la première fois que cet allié du Hezbollah prend position contre les combats qui se déroulent actuellement entre le parti chiite et Israël au Liban-Sud, des hostilités déclenchées le 8 octobre 2023 après la guerre qui s’est déclarée à Gaza un jour plus tôt. M. Bassil a toutefois tempéré hier, estimant que le Liban  « est menacé par Israël ».

« Il est vrai que nous œuvrons tous au Liban pour empêcher la guerre, mais cela ne veut pas dire que nous sommes prêts à nous déclarer vaincus », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter :  « Qu’il y ait la guerre ou non, le Liban en sortira vainqueur même si le prix sera élevé ».

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Dans la localité principalement sunnite de Biré, Gebran Bassil a souligné qu’ « en 2006, lors de l’agression israélienne contre le Liban, nous y avons tous fait face, sachant qu’aujourd’hui, nous avons sur notre sol deux millions de déplacés et que nous sommes sans président de la République ».  « Mais si Israël décide de lancer contre nous une guerre de grande envergure, nous serons forcément unis contre l’étranger », a-t-il ajouté.

La tournée de Bassil n’a pas manqué de messages politiques liés notamment au dossier de la présidentielle. Dans un meeting organisé dans le village de Akkar el-Atika, il a souligné que « notre unité reste essentielle aux moments des grands choix qui affecte l’unité et la souveraineté du pays », estimant que « refuser le dialogue interne est inadmissible, quelles que soient nos divergences par ailleurs ».

Par ces mots, le chef du CPL vise certains opposants, notamment les Forces libanaises, qui rejettent l’idée d’un dialogue autour de l’élection présidentielle, estimant qu’il suffit de recourir au vote au Parlement. Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun (fondateur du CPL), en octobre 2022. Les différents camps politiques se rejettent la responsabilité de ce retard dans l’élection présidentielle. 

C’est une série de prises de position qu’a lancée dimanche le leader du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, lors d’une tournée dans le Akkar, à l’extrême nord du pays. Lors d’un passage à la Maison orthodoxe au village de Miniara (Akkar, Liban-Nord), le député du Batroun a dit être « contre toute politique qui mène à la guerre ».Ce n’est pas la...
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MARIONETTE... ET GIROUETTE... CHERCHEZ LEZ VERITES TRES LOIN DE LUI.

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 41, le 01 juillet 2024

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Commentaires (1)

  • MARIONETTE... ET GIROUETTE... CHERCHEZ LEZ VERITES TRES LOIN DE LUI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 41, le 01 juillet 2024

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