Le Premier ministre français Gabriel Attal à l'Hôtel de Matignon, à Paris, le 30 juin 2024. Photo AFP /LUDOVIC MARIN
Sur un ton sobre et grave, le Premier ministre sortant de la coalition présidentielle en France a clarifié la stratégie à adopter au second tour des législatives le 7 juillet, reconnaissant que les Français ont pu « être déçus, parfois en colère ».
Gabriel Attal a tout d’abord réaffirmé l’« attachement viscéral à la République » de son camp, rappelant sa « conviction sincère que nous portons un combat juste, un combat fort, nécessaire et indispensable ». « Ce soir n’est pas un soir comme les autres », a-t-il poursuivi, alors que « l’extrême-droite est aux portes du pouvoir ».
Qualifiant le projet du RN de « funeste » le Premier ministre a déclaré que « notre objectif était clair : empêcher le RN d’avoir une majorité absolue ». Il a appelé au désistement des candidats du camp présidentiel arrivés troisièmes dans les circonscriptions où des triangulaires se joueront, revenant sur la position du ni-ni esquissé par le président durant les trois dernières semaines de campagne. « Pas une voix ne doit aller au RN, dans de pareilles circonstances, la France mérite que l’on n’hésite pas, jamais », a-t-il dit en parlant de « devoir moral ».
« Votez pour les candidats qui défendent la République », a conclu le chef du gouvernement.
Sur un ton sobre et grave, le Premier ministre sortant de la coalition présidentielle en France a clarifié la stratégie à adopter au second tour des législatives le 7 juillet, reconnaissant que les Français ont pu « être déçus, parfois en colère ». Gabriel Attal a tout d’abord réaffirmé l’« attachement viscéral à la République » de son camp, rappelant...
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