Leila Solh Hamadé parraine la remise des diplômes des étudiants en médecine de l’USJ

La vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l’ancienne ministre Leila Solh Hamadé, a parrainé la cérémonie de remise des diplômes des étudiants en sciences médicales de l’Université Saint-Joseph. Elle a été accueillie par le président de l’université et président du conseil d’administration de l’hôpital Hôtel-Dieu, le père Salim Daccache, ainsi que par des membres du corps enseignant et administratif et les familles des diplômés. Le père Daccache a déclaré : « C’est un grand plaisir de vous avoir comme invitée d’honneur, madame Leila Solh. Votre présence nous honore et nous inspire, et nous attendons avec impatience votre discours. » L’ancienne ministre s’est dit « honorée d’avoir été choisie pour prononcer le discours ». Et d’ajouter : « Cette université a été témoin de l’histoire d’un pays dont les habitants sont encore divisés sur la création d’un manuel d’histoire unifié. Faute de cela, et outrepassant son opposition au mandat français et défiant la volonté de certains arabisants du pays, Riad Solh (premier Premier ministre du Liban indépendant et père de Leila Solh) a tenu à sauvegarder ce précieux atout que représente pour le Liban l’enseignement français en insistant sur son maintien malgré l’indépendance, et c’est ainsi que le peuple libanais sera et restera différent car formé à l’école de l’égalité et surtout de la liberté. » Concernant les développements au Liban, Mme Solh Hamadé a évoqué le dossier présidentiel. « Chrétiens, voulez-vous un président ? Voulez-vous le compromis qui amène l’homme moyen, moyen dans son esprit, moyen dans son opinion, qui ne sait pas ce qu’il veut et qui, s’il le sait, n’ose pas le dire parce que le courage pour lui est de l’extrémisme et non de la modération », a-t-elle martelé. « Nous, les musulmans du Liban, demandons un chrétien suivi par sa communauté et non l’inverse. Un président qui luttera contre le projet d’implantation des chrétiens arabes en Occident... »