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A Berlin, manifestation d'opposants iraniens contre le "simulacre" d'élection

Une femme prend part à une manifestation en faveur de la démocratie et de la laïcité en Iran, le 29 juin 2024 à Berlin. RALF HIRSCHBERGER/AFP

Quelques milliers d'opposants iraniens et leurs soutiens ont manifesté samedi à Berlin pour dénoncer le pouvoir iranien et l'élection présidentielle dans ce pays qualifiée de "simulacre", ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Cette élection est un fiasco total et montre que le régime n'a pas de légitimité. Les Iraniens ne veulent pas de ce régime", a affirmé à l'AFP Javad Dabiran, porte-parole en Allemagne du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) - une des principales organisations d'opposition hors d'Iran. 

Le CNRI, la vitrine politique de l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI ou MEK), une organisation considérée comme "terroriste" par Téhéran, avait appelé ses membres de plusieurs pays d'Europe et des Etats-Unis notamment, à se rassembler à Berlin au lendemain du premier tour de la présidentielle en Iran organisée après la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.

"Le régime des mollahs force les gens à aller voter. Au final ils remplaceront le meurtrier qui était à la tête de l'Etat par un autre meurtrier. Ce régime tue des gens tous les jours", a déclaré une manifestante iranienne qui a dit venir des Etats-Unis et n'a pas souhaité donné son nom.

De très nombreux participants brandissaient le drapeau du CNRI : un lion tenant une épée au milieu des couleurs verte, blanche et rouge.

Lors d'une intervention par visioconférence, Maryam Rajavi, présidente du CNRI en liaison depuis la France, a affirmé que "le boycott" du scrutin était "un coup de massue" porté au pouvoir en Iran, selon des propos traduits. 

Selon elle, la participation, d'environ 40% selon les autorités iraniennes, était en réalité bien plus faible.

Un deuxième tour de la présidentielle sera organisé le 5 juillet entre les candidats réformateur Massoud Pezeshkian et ultraconservateur Saïd Jalili, arrivés en tête du premier tour organisé vendredi.

Quelques milliers d'opposants iraniens et leurs soutiens ont manifesté samedi à Berlin pour dénoncer le pouvoir iranien et l'élection présidentielle dans ce pays qualifiée de "simulacre", ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Cette élection est un fiasco total et montre que le régime n'a pas de légitimité. Les Iraniens ne veulent pas de ce...