Le plafond d'une habitation s'est effondré vendredi soir, secteur de la Cité sportive dans le sud de Beyrouth, blessant une femme et son enfant, selon la chaîne d'information MTV. Une vidéo tournée sur place et circulant sur les réseaux sociaux montre des habitants attroupés en pleine nuit dans une ambiance chaotique, vraisemblablement devant l'habitation concernée.
Contactés par L'Orient-Le Jour, les pompiers de Beyrouth et la Croix-Rouge libanaise ont indiqué ne pas disposer de plus d'informations. Un membre de la Défense civile a affirmé, pour sa part, que l'incident n'avait pas fait de victimes, sans plus de détails.
De son côté, la municipalité de Ghobeiri a décliné toute responsabilité dans l'accident, soulignant avoir averti à de nombreuses reprises depuis 2016, dans des missives adressées à plusieurs administrations, du danger des bâtiments construits « en toute illégalité » derrière la Cité sportive « avec parfois une couverture politique et sécuritaire ». Ces constructions « sans permis, ni respect des normes techniques » sont des « violations de propriétés publiques », selon les autorités municipales, qui a appelé à poursuivre en justice toutes les personnes responsables de ces infractions.
« Une alerte et un rappel »
« L'effondrement d'un plafond dans le secteur de la Cité sportive à Beyrouth constitue une alerte et un rappel, pour la municipalité et le mohafazat de Beyrouth, concernant la présence de plus de 10 460 immeubles dans la capitale qui ont besoin d'être rénovés, selon une étude effectuée par notre réseau en 2013, en coopération avec le ministère de l'Intérieur », a déclaré samedi Youssef Faouzi Azzam, directeur de « Safe Building Alliance ». Cette ONG lutte pour la rénovation des logements insalubres. Il a par ailleurs appelé à une étude urbaine complète concernant les immeubles à rénover dans le pays.
Plusieurs cas d’effondrements d’immeubles, partiels ou complets, se sont produits à travers le Liban ces dernières années. En février dernier, au moins quatre personnes, dont un bébé, ont été tuées après l'écroulement d'un bâtiment à Choueifate, au sud de Beyrouth. Neuf jours plus tôt, un immeuble de cinq étages s'était effondré dans le même secteur, sans faire de victimes.
Des appels ont déjà été lancés, à plusieurs reprises, aux autorités concernées pour qu’elles recensent les bâtiments à risque, mais aucun effort sérieux n’a été entrepris. L’accident le plus grave est l’effondrement d’un immeuble résidentiel à Fassouh, dans le quartier d’Achrafieh, le 15 janvier 2012, provoquant la mort d’une vingtaine de personnes.
Le HB qui a pris la gouvernance de la banlieue sud comme du Sud Liban n’ont pas les moyens d’améliorer la vie de leurs obligés. Ils sont occupés à les anéantir pour défendre les intérêts et le prestige d’un autre pays qui les arme pour détruire le leur.
10 h 21, le 01 juillet 2024