Notre si petit pays, qui se veut démocratique libre, se réveillera-t-il un jour pour élire un Parlement loin des tribus confessionnelles et des chefs religieux pour avoir à la tête du pouvoir un président libre d’exercer son pouvoir, et pourquoi pas comme la France dissoudre son Parlement qui ne veut pas exercer son pouvoir ? Est-il honteux de se retourner vers cette France qui, dans un passé proche, a fourni un soutien sans faille à la population libanaise avec l’organisation de trois conférences humanitaires en août 2020, décembre 2020, et août 2021 ?
Destinées à fournir un appui direct à la population du Liban, elles se sont concentrées sur des thématiques essentielles comme l’éducation, l’alimentation, l’agriculture et la santé. Oui, messieurs les députés, cessez de chercher le sexe des anges pour élire un président et ne plus poser des conditions de dialogue impossible pour avoir un président virtuel que vous ne voulez pas. Le pays ne peut pas continuer ainsi. Il est désormais coupé en deux : ceux qui acceptent la terre brûlée au sud du Liban et ceux qui refusent la guerre tout simplement. En France, messieurs, face aux résultats des élections européennes et la défaite infligée au camp présidentiel, Macron a pris le risque de tout perdre et cohabiter en cas d’échec avec le parti d’extrême droite. Ici, on ne veut ni élire ni laisser tout nouveau président exercer son plein pouvoir. Allez, parlementaires, ayez le courage de démissionner si vous voulez continuer ainsi, peut-être le nouveau Parlement réussira là ou vous avez échoué.
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