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Agenda - Cérémonie

Remise du Prix des jeunes auteurs francophones

Remise du Prix des jeunes auteurs francophones

Les trois premiers lauréats en compagnie de Abbas Halabi, Khalil Karam et des membres du jury.

C’est au ministère de l’Éducation que s’est tenue la cérémonie de remise du Prix des jeunes auteurs francophones initié par la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH), section Liban et soutenu par Myriam Antaki, écrivaine et membre du comité de la SMLH, en présence de l’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, du directeur du bureau régional de l’Organisation internationale de la francophonie au Liban, Lévon Amirjanyan, du directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie Moyen-Orient, Jean-Noël Baléo, de la directrice de l’Institut français du Liban, Sabine Sciortino ainsi que des ambassadeurs et chargés d’affaires de pays francophones et des responsables dans le secteur de l’éducation.

Ce concours s’adressait aux élèves des écoles publiques. Rafic Chelala, secrétaire général de la SMLH – Liban, a révélé que « les élèves de 38 établissements secondaires publics, de tout le Liban, ont participé au concours. 117 élèves ont atteint la demi-finale et 28 étudiants ont mérité les félicitations du jury, qui a sélectionné trois d’entre eux pour leur attribuer les premières places ».

Le premier prix a été attribué à Lilia Bassam Houri du Lycée officiel de Riad el-Solh, le deuxième prix à Joya Mounir Harb du Lycée officiel de Amchit et le troisième à Georges Charbel Habib du Lycée officiel de Tébnin.

Dans son mot de bienvenue, le ministre sortant de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abbas Halabi, a mis en avant la nécessité de telles initiatives qui viennent combler les lacunes des projets parascolaires dans les écoles publiques et a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce projet : « Les élèves qui se sont appliqués à produire des textes de qualité font partie des lycées officiels qui enseignent la langue française comme langue étrangère première et ceux qui ont deux sections (anglais et français). »

L’ambassadeur Khalil Karam, président de la SMLH – Liban a rappelé que le choix des écoles publiques n’était pas un hasard et que les jeunes talents ont agréablement surpris les membres du jury par la qualité des textes. « La francophonie se porte bien au Liban et nous avons confiance en une jeunesse qui fera le renouveau de notre pays », a-t-il spécifié en terminant par cette phrase d’Albert Camus : « Oui ; j’ai une patrie, et une seule: la langue française. »

Quant à Mme Antaki, elle a voulu insister sur le potentiel d’expression dans la langue française et le pouvoir de fidélité à une réalité, enrichi d’imaginaire et de fiction. « Tous les textes avaient mis les mots pour créer l’émotion, l’action, la blessure ou la renaissance (…) Nous savons tous qu’une culture enrichit l’autre et dans un jeu séduisant il y a toujours une porosité, une perméabilité, une complémentarité entre une culture et une autre qui créent une rencontre bienfaisante (…) Mes chers jeunes, je remets le Liban de demain entre vos mains parce que nous êtes mûrs, parce que vous êtes purs, parce que vous portez au fond de vous cette lumière furtive, cette lueur millénaire, celle de l’espoir », a-t-elle conclu.

C’est au ministère de l’Éducation que s’est tenue la cérémonie de remise du Prix des jeunes auteurs francophones initié par la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH), section Liban et soutenu par Myriam Antaki, écrivaine et membre du comité de la SMLH, en présence de l’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, du directeur du bureau régional de...