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Monde - Législatives françaises

Les binationaux, cette vieille fixation du RN qui trouble aussi les Franco-Libanais

Jordan Bardella a confirmé sa volonté d’interdire certains postes « stratégiques » aux plus de trois millions de Français disposant d’une autre nationalité.

Les binationaux, cette vieille fixation du RN qui trouble aussi les Franco-Libanais

Marine Le Pen (à g.) aux côtés de Jordan Bardella (à dr.) réagissant à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron à l'issue des résultats des élections européennes, le 9 juin 2024 au Pavillon Chesnaie du Roy à Paris. Julien de Rosa/AFP

Après une heure et quart où chacun se renvoyait la balle, Gabriel Attal a saisi la perche tendue par Jordan Bardella pour marquer un point décisif dans le débat organisé mardi sur TF1 à cinq jours du premier tour des élections législatives. « Vous voulez mettre un Franco-Russe à la tête d’une centrale nucléaire ? Ça ne vous pose pas un sujet d’intérêt national ? » a lancé le candidat du Rassemblement national (RN) à Matignon à son actuel locataire, pour justifier sa proposition d'interdire l'accès aux postes « stratégiques » de l’État aux Français binationaux. « Si c’est une mesure qui concerne les Franco-Russes qui occupent des postes sensibles, est-ce que vous pouvez dire aux Français qui nous regardent qui est madame Tamara Volokhova ? » s'est empressé de répondre le Premier ministre. Contraint de botter en touche, Jordan Bardella omettra de dire que le nom de cette conseillère franco-russe du RN au Parlement européen, assistant notamment à des réunions de la commission des Affaires étrangères sur la guerre en Ukraine, était mentionné dans une note des services de renseignement intérieurs français, la DGSI, sur « les relais d’influence » utilisés par la Russie dans le cadre des élections européennes, comme l'a révélé Mediapart.

De quoi embarrasser un candidat dont le discours se veut le moins clivant possible à l’aune de la possible prise de pouvoir du parti d’extrême droite en cas d’obtention d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale le 7 juillet prochain. Point controversé de son programme, la question de la binationalité s’est invitée dès le début de la campagne, lorsque son vice-président Sébastien Chénu, s'est déclaré favorable à sa suppression sur la chaîne C8, le 12 juin : « Je suis attaché au fait de n’avoir qu’une nationalité, car ça dit beaucoup de ce que vous êtes. On ne peut pas être français pour certaines choses et uruguayen pour d’autres », affirmait-il, avant d'être contraint par son parti de rectifier le tir, quelques heures plus tard sur X.

« Mesure complètement folle »

Marqueur fort du programme électoral du Front national (FN), rebaptisé RN en 2018, l'abolition de la « double nationalité extra-européenne » faisait en effet partie des 144 engagements de Marine Le Pen lors de sa campagne présidentielle de 2017. Un engagement très vite modulé : dans un entretien accordé à L'Orient-Le Jour lors de son déplacement de campagne au Liban, où elle compte de nombreux électeurs, la candidate déclare pour la première fois envisager des exceptions. « Marine Le Pen est quelqu’un d’assez réaliste. Lors de ses voyages à l’étranger, elle a fini par s’apercevoir que cette proposition allait trop loin », commente Jean-Yves Camus, codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques. Cinq ans plus tard, la mesure est finalement retirée sur décision unilatérale, mettant ainsi de nombreux membres de son camp devant le fait accompli.« Elle a compris que cela se heurterait à trop d’obstacles juridiques, notamment vis-à-vis des nombreux pays (comme le Maroc ou Israël, NDLR) qui empêchent leurs citoyens de renoncer à leur nationalité », poursuit le spécialiste de l’extrême droite. « J’ai été agréablement surprise lorsque Marine Le Pen est revenue sur cette mesure, car c’était un de mes points de désaccord avec elle, se souvient Sophie Akl, correspondante au Liban pour le journal chrétien traditionaliste Présent (disparu en 2022). Je l’avais directement interpellée sur la question (...) Je suis charnellement attachée à la France et au Liban, l’un n’empêche pas l’autre. »

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Le 25 janvier dernier, le RN a pourtant remis le sujet sur la table dans une proposition de loi constitutionnelle déposée par Marine Le Pen et plusieurs députés de son groupe à l’Assemblée nationale. Un texte faisant mention « d'interdire l’accès aux fonctions inséparables de l’exercice de la souveraineté nationale » ou encore des « emplois des administrations, des entreprises publiques et des personnes morales chargées d’une mission de service public (...) aux personnes qui possèdent la nationalité d’un autre État ».

De quoi continuer de semer le trouble sur les intentions du parti. « Personne ne sait si cette mesure concernera seulement un nombre précis de haut fonctionnaires ayant accès à de l’information classée ou bien l’ensemble du personnel du secteur public, abonde Jean-Yves Camus. Auquel cas, cette mesure serait complètement folle en plus d’être inutile puisque tout haut fonctionnaire binational fait dans la pratique déjà l’objet d’une enquête afin d’identifier de potentiels conflits d’intérêt », rappelle-t-il.

Marqueur historique

Proposées au nom de la « priorité » ou de la « préférence » nationale, ces mesures restrictives à l’encontre des quelque 3,3 millions de Français munis d’une autre nationalité, selon les dernières estimations disponibles de l’Ined, dont plus de 40 000 Franco-Libanais en France métropolitaine, ne datent pas d'hier.

Ces attaques répétées contre ce principe, lié à celui du droit du sol, ancré dans la culture républicaine depuis la moitié du XIXe siècle, sont constitutives de l’héritage de l’extrême droite française qui, sous la IIIe République, s’en prenait déjà à cette « Anti-France » théorisée par Charles Maurras. « La binationalité a été contestée par l'extrême droite dès le début du siècle dernier. Cette question a notamment mobilisé l'Action française pendant l’entre-deux-guerres, qui considérait ces binationaux comme de potentiels traîtres », rappelle par exemple l’historien Patrick Weil dans un entretien avec le quotidien français Le Monde.

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Des idées inscrites dans le marbre par le régime de Vichy (1940-1944), qui restreint l'accès à la fonction publique aux Français « d'ascendance française », dans le sillage de la loi du 3 octobre 1940, l’interdisant aux juifs. Des lois qui seront abrogées après la Libération par le gouvernement provisoire du général de Gaulle.

La thématique s'impose cependant comme un marqueur du FN, dès sa fondation en 1972, par Jean-Marie Le Pen et ses amis, dont les anciens Waffen SS Pierre Bousquet et Léon Gauthier, l'ancien collaborationniste François Brigneau, ou encore l'ancien milicien de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) Roger Holeindre. La saillie du « Menhir » contre le porte-drapeau du tennis tricolore à l'époque, Yannick Noah, qualifié de « Camerounais » en raison de son choix de se marier dans son pays d’origine, sur le plateau de L’heure de vérité d'Antenne 2 en 1985, illustre cette rhétorique. Une rhétorique qui survivra, dans le fond, à la stratégie de « dédiabolisation » entreprise ensuite par sa fille. « Il faut choisir, être français ou être autre chose. On est algérien ou on est français. », déclarait ainsi Marine Le Pen en juin 2014 suite aux incidents survenus en France après la qualification des « Fennecs » en huitièmes de finale de la Coupe du monde de football.

« Insultant pour tous les Franco-Libanais »

Ces accusations à l’endroit des sportifs jugés « indignes » de porter le maillot tricolore a également fait son chemin dans les rangs de la droite traditionnelle, comme en 2011, lorsque le député UMP de Paris Claude Goasguen, soutenu alors par une partie de l’aile droite de son parti et le FN, se saisissait de l’occasion offerte par l’affaire des quotas au sein de la Fédération française de football pour présenter un rapport préconisant de restreindre l’accès à la binationalité et les droits qui lui ont trait… avant de le retirer.

Des va-et-vient similaires à ceux du RN, dont la position finale sur cette question, comme sur beaucoup d’autres, est encore difficilement lisible. Ce jeudi encore, Sébastien Chenu parlait sur BFM TV d'une « liste de peut-être 50 emplois » qui seraient concernés par cette interdiction. « Personne ne sait ce qu’un gouvernement RN majoritaire à l’Assemblée sera capable de faire, ni quelles sont ses véritables intentions, reprend Jean-Yves Camus. Mais ce qui est sûr, c'est que sa future politique sera dirigée contre les Français d’origine maghrébine ou d’Afrique subsaharienne. », assène-t-il.

Il reste que ces tâtonnements n’ont pas manqué d’indigner les premiers concernés, dont l'ancienne ministre française de la Culture Rima Abdul Malak : « Pour eux, (...) il y a les vrais Français et les demi-Français, qui ne méritent pas d'obtenir des postes à responsabilité. C'est quand même extrêmement insultant pour les plus de trois millions de Français qui ont une double nationalité, dont je fais partie ainsi que tous les Franco-Libanais », vient-elle de déclarer dans ces colonnes.

Après une heure et quart où chacun se renvoyait la balle, Gabriel Attal a saisi la perche tendue par Jordan Bardella pour marquer un point décisif dans le débat organisé mardi sur TF1 à cinq jours du premier tour des élections législatives. « Vous voulez mettre un Franco-Russe à la tête d’une centrale nucléaire ? Ça ne vous pose pas un sujet d’intérêt national ? » a lancé le...
commentaires (22)

Nicolas Zahar, vous semblez oublier que les binationaux sont, eux aussi, chez eux en France. Quand la majorité décide d'ostraciser sciemment une partie de la population, on est en droit de s'en inquiéter et de ne pas lui donner raison par défaut.

SafranSpice

15 h 21, le 30 juin 2024

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Commentaires (22)

  • Nicolas Zahar, vous semblez oublier que les binationaux sont, eux aussi, chez eux en France. Quand la majorité décide d'ostraciser sciemment une partie de la population, on est en droit de s'en inquiéter et de ne pas lui donner raison par défaut.

    SafranSpice

    15 h 21, le 30 juin 2024

  • C'est à la fois absurde et antisémite ! Absurde parce que Giordamo Bardella n'est pas français de souche (il est italien ! ) , et antisioniste parce que TOUS les juifs de France sont aussi acquis la nationalité israélienne ! Allez comprendre comment un juif français paut encore voter RN ! Et il le fera ! C'est incompréhensible ! Après Gaza , le monde est devenu hystérique !

    Chucri Abboud

    14 h 36, le 30 juin 2024

  • Les Français sont chez eux. S'ils refusent la double nationalité estimant la double souveraineté impossible, c'est leur choix ! Si les Français refusent le a double allégeance pour tout ou partie des bi nationaux, ces derniers devront choisir. Les Français sont maîtres chez eux et n'ont de leçons à recevoir de personnes, hormis de leur Père. La France aux Français, quoi de plus naturel en somme.

    Nicolas ZAHAR

    00 h 00, le 30 juin 2024

  • Bardella, c'est un nom français?

    Politiquement incorrect(e)

    21 h 25, le 29 juin 2024

  • Le tiers de l’armée israélienne sont des français juifs avec double nationalité waw

    Eleni Caridopoulou

    19 h 01, le 29 juin 2024

  • On sait très bien où mène le programme du RN. Ça commence par les bi-nationaux et cela se termine par les noirs, les handicapés, etc. Sous une image moderne et jeune se cachent ces mêmes idées qui ont mené l'Europe à sa perte. L'Histoire se répète.

    K1000

    18 h 34, le 29 juin 2024

  • "La discrimination à l'embauche" a toujours existé, elle ne dit pas son nom et se cache derrière des pseudos motifs légitimes de refus. Les libanais comme les autres étrangers en ont souffert surtout que les libanais ont une logique d'excellence sous jacente. Il ya des lois qui empechent les discriminations sans trop de succès. Le RN a fixé un cadre formel pour certains postes. Cela peut choquer effectivement. Mais la discrimination est malheureusement une réalité. Il faut voir le (les programmes), remercier la France de l'opportunité démocratique, faire confiance à la démocratie et voter

    Moi

    15 h 02, le 29 juin 2024

  • Pour finir j’ai apprécié la contribution sur ce sujet d’une lectrice qui signe Micheline. Je crois qu’elle est comme moi, une fidèle lectrice de Modiano. Le prix Nobel (mais je dis ça en passant) que j’ai lu tous ses livres, écrivait un jour : …qu’on n’échappe pas au hasard de sa naissance… (Attention, je cite de mémoire). Pourquoi ce hasard est source de conflit ? Il y a bien des raisons cachées, mais à force de dire les choses, elles prennent racine dans les têtes des gens, surtout en période électorale…

    NABIL

    14 h 47, le 29 juin 2024

  • On n’est pas susceptible au Liban, loin de là. Je vous ai dit la réponse de mon ami, le fils de Jean comme on dit dans le quartier, sur ses origines. Ma réponse à moi perso à chaque fois qu’on m’interroge sur mes origines, du tac au tac, je réponds que suis Libanais et je me soigne, et vous, Français ? Et depuis longtemps ? Mon faciès, mon apparence trompe les racistes et n’ayant pas d’accent, ils s’étonnent en ouvrant les gros yeux, il est plus que temps…

    NABIL

    14 h 36, le 29 juin 2024

  • « Vous voulez mettre un Franco-Russe à la tête d’une centrale nucléaire ? Ça ne vous pose pas un sujet d’intérêt national ? » Cité dans l’article, résume bien le niveau du débat, du populisme, comme si tout se joue à la télé, comme aux USA. Ne manquez surtout pas les débats, la foire d’empoigne. Mais dans la vie, dans la vraie vie, ça se passe comment ? Quelle idée ont les candidats sur un demandeur d’emploi, son père est français de souche et la maman est étrangère, n’est-ce pas assez vexant de le stigmatiser de bi-national…

    NABIL

    14 h 16, le 29 juin 2024

  • Il est de tradition au Liban d’afficher son passeport extra-libanais, se dire français ou américain mais cherchant d’abord l’opportunité du travail. C’est aussi le démenti d’un lieu commun : « Pour les Français, les Libanais ne sont pas des étrangers » (sic) car dans la réalité, il faut se dire que de deux chose l’une : on est Français, ou on est Libanais, mais Franco-Libanais ? J’ai demandé à un ami, jeune homme de bonne famille, et natif de son fief de Mar Nqoula à Beyrouth, ce qu’il pense de tout cela, et sa réponse est immédiate : Je suis Libanais d’origine française !!! ça résume tout.

    NABIL

    14 h 00, le 29 juin 2024

  • La nomination de Abdoul Malak, Najat Bel Kasem à des postes ministériels ne change rien à la mauvaise réputation de cette préférence, et même dans une société américaine, le Donald Trump d’origine allemande insinuait sur les origines d’un Obama, mais il s’est rattrapé par la suite. Et les exemples ne manquent pas. Rappeler à quelqu’un ses origines, son lieu de naissance, son patronyme, et pour les plus récents ayant obtenu la nationalité, leur accent, est-il le signe d’un racisme latent ? Et les "droits" des binationaux Franco-Libanais, surtout ces droits acquis, seront-ils mis en cause ?

    NABIL

    13 h 57, le 29 juin 2024

  • D’abord, une petite mise au point, la préférence nationale est une posture anticonstitutionnelle, lire lemonde.fr/idees/article/2024/06/21/la-preference-nationale… Rappel : à l’approche des élections où l’on peut tout se dire, même Balladur abordait ce sujet, ce qui n’était pas très convenable (terme qu’il affectionnait particulièrement) venant de lui, et c’était en juin 1985. La préférence nationale, elle existe, mais on veut se voiler la face en la niant. Les postes de ministres, d’académicien né au Liban ou ailleurs ne sont pas les signes d’une réelle ouverture dans la société française.

    NABIL

    13 h 31, le 29 juin 2024

  • Interdire systématiquement certains postes aux binationaux peut paraître exagéré, mais il est évident qu'il peur y avoir un conflit, et, dans ce cas, à qui ira la loyauté ?

    Yves Prevost

    13 h 08, le 29 juin 2024

  • Mon père, Alla yerHamo, qui avait été naturalisé au Liban à la fin des années cinquante, disait, quand quelqu’un contestait sa libanité, qu’il était plus libanais que la majorité des libanais. Être né quelque part est un produit du hasard, alors que lui avait fait un choix délibéré, avait “épousé” ce pays… la même chose vaut pour la plupart des bi-nationaux en France ou ailleurs…

    Micheline

    12 h 56, le 29 juin 2024

  • Cette procédures existe deja Et applicable sur des postes stratégiques et sensibles Tout candidat binational se voit ainsi refuser le poste en application de cette regle

    Haraoui Jean-Paul

    12 h 18, le 29 juin 2024

  • Excellent Mr Bardella, les bi-nationaux n'auront pas accés a des postes au sein du gouvernement . C'est pour cela que j'ai voté droite et que certains de mes connaissances ont meme votés extreme droite. L'Europe entiére a suivit cette tendance parceque nous avon sraz le bol, il était temps et meme nécéssaire. Bravo pour la France Madame Le Pen , allez meme plus loin et taxer fortement les bi-nationaux installés a l'étranger , ne disposant d'un second passeport Européen tout juste pour jouir des commodités.

    DRAGHI Umberto

    12 h 07, le 29 juin 2024

  • Mauvais exemple: ce que le monde gardera de souvenir de Mme. Rima AbdulMalak ministre de la culture, successeure de M. André Malraux, c'est sa critique de G. Depardieu et la menace envers "Cnews". Dans le cas contraire qu'elle prenne la peine de citer ses réalisations dans les colonnes de votre journal!

    Emile Antonios

    10 h 25, le 29 juin 2024

  • Les libanais, nord-africains, africains, sud-américains, européens de l'Est, etc. se naturalisent français surtout pour se faciliter la vie puisque le passeport tricolore permet de parcourir le monde sans visa et à l'intérieur de la France pour éviter les tracas de renouveler le permis de séjour. Le problème est l'italien ou le portugais qui veut devenir allemand ou néerlandais, ça n'a aucun sens et un choix devrait s'imposer en reniant la nationalité de naissance. Ceux qui naissent avec plusieurs nationalités ne posent pas de problèmes car ils ne l'ont pas cherchés.

    Céleste

    09 h 45, le 29 juin 2024

  • Dans ce cas, Monsieur Bardella devrait dispenser les binationaux de payer des impôts en France. Soit on est français et on a tous les droits des français issus de Astérix et Obelix soit on ne l’est pas. Mais on ne peut pas l’être dans un domaine et pas dans d’autres

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 37, le 29 juin 2024

  • En revanche,PERSONNE ne parle des FRANÇAIS ( à nationalité unique)qui ont quitté pour combattre au sein de l’armée israélienne aussi bien Ukrainienne. Rejoindre une armée étrangère devrait être puni comme cela se passe chez certains nos voisins européens. Que de reportages avons nous visionné à la TV abordant le sujet de ces dizaines de français qui ont porté l’uniforme militaire de TSAHAL ont porté armes et ont combattu.PERSONNE N’en parle? On nous rabat les oreilles pour un chiffon sur la tête ( Le foulard) et on ne dit rien concernant les Français qui rejoignent des armées étrangères ??!!!

    LE FRANCOPHONE

    01 h 50, le 29 juin 2024

  • En revanche,PERSONNE ne parle des FRANÇAIS ( à nationalité unique)qui ont quitté pour combattre au sein de l’armée israélienne aussi bien Ukrainienne. Rejoindre une armée étrangère devrait être puni comme cela se passe chez certains nos voisins européens. Que de reportages avons nous visionné à la TV abordant le sujet de ces dizaines de français qui ont porté l’uniforme militaire de TSAHAL ont porté armes et ont combattu.PERSONNE N’en parle? On nous rabat les oreilles pour un chiffon sur la tête ( Le foulard) et on ne dit rien concernant les Français qui rejoignent des armées étrangères ??!!!

    LE FRANCOPHONE

    01 h 50, le 29 juin 2024

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