« Il était des nôtres » de Gabriel Gemayel

En 2016, l’auteur reçoit un message insolite : « Bonjour. Mon père est décédé au Liban en 1975. Il s’appelait Dominique Borella. Il se battait pour Gemayel et a été tué par les Palestiniens. Pouvez-vous m’aider ? » Cet appel de détresse donne le coup d’envoi d’une aventure extraordinaire.

Passionné par l’histoire de la guerre du Liban (1975-1990), Gabriel Gemayel voue un intérêt particulier aux années 1975-1977, une période qui constitue à ses yeux une phase charnière du conflit. À travers ses écrits, l’auteur franco-libanais révèle des faits et des histoires qui, bien que peu connus, ont marqué l’inconscient collectif de toute une génération de Libanais.

Dans son dernier livre, Il était des nôtres, il retrace le parcours d’un père abattu et disparu lors de combats au centre-ville de Beyrouth, ainsi que la quête désespérée d’un fils pour le retrouver.

Il remonte le temps, et contre vents et marées réussit le pari de ramener le fils sur les traces de son père, un moment des plus émouvants.

S’il déterre le sort d’un disparu de guerre des méandres de l’oubli, Il était des nôtres est surtout un cri de rage lancé contre l’amnésie collective qui continue de gangréner le dossier des disparus de la guerre civile libanaise.

S’improvisant en détective, Gabriel Gemayel nous mène dans les méandres de Beyrouth, le tout étayé par des photos d’archives.