De la fumée s'échappant du site d'une frappe aérienne israélienne qui a touché le village de Khiam, dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 25 juin 2024. Photo RABIH DAHER/AFP
Le gouvernement du Canada a appelé mardi ses ressortissants à quitter au plus vite, « tant qu'ils le peuvent », le Liban, où les craintes d'une escalade de la violence à sa frontière-sud entre le Hezbollah et Israël se font de plus en plus vives.
« Il est temps de partir, pendant que des options commerciales sont encore disponibles », a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly dans un communiqué.
Ses propos interviennent après que l'armée israélienne a affirmé, il y a plus d'une semaine, avoir approuvé des plans opérationnels en vue d'une attaque de grande envergure au Liban. Le Hezbollah pour sa part a lié la fin de ses attaques contre Israël à la fin de la guerre israélienne à Gaza.
Selon des médias israéliens, la ministre canadienne avait informé son homologue israélien, Yisrael Katz, au cours du week-end, que le Canada se préparait à l'évacuation potentielle de 45 000 de ses citoyens du Liban.
Vendredi, le Koweït avait déjà exhorté ses ressortissants à quitter le Liban « dès que possible » et conseillé aux Koweïtiens de ne pas se rendre dans ce pays « à l'heure actuelle, compte tenu de la situation sécuritaire dans la région ». Réagissant à cette annonce, la compagnie aérienne koweïtienne Kuweit Airways a affirmé sur le réseau X qu' « au vu de la situation actuelle que traverse la région, et en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, elle a eu recours à des avions plus grands à destination de Beyrouth pour augmenter la capacité d'accueil des passagers souhaitant retourner au Koweït ».
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