Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Israël

Des proches d'otages condamnent des propos de Netanyahu

Des proches d'otages condamnent des propos de Netanyahu

Un manifestant tient une pancarte portant l'image d'un otage israélien de 19 ans, Oz Daniel, alors que des parents et des sympathisants d'Israéliens pris en otage par des militants palestiniens à Gaza lors des attaques du 7 octobre manifestent pour demander leur libération dans la ville côtière israélienne de Tel Aviv, le 22 juin 2024, dans le cadre du conflit en cours dans la bande de Gaza entre Israël et le groupe militant du Hamas. Photo JACK GUEZ / AFP

La principale association de proches des otages a condamné lundi des propos du Premier ministre israélien sur un "accord partiel" dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d'une "partie" des otages.

"La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s'éloignerait des objectifs de guerre", a écrit le Forum des familles dans un communiqué. Le communiqué ajoute que le retour des otages relève de la "responsabilité et du devoir (...) du Premier ministre."

Dimanche, Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase "intense" des combats dans la bande de Gaza était en train de s'achever, tout en insistant sur le fait que la guerre n'était pas finie.

En répondant à une question lors de son premier entretien à des médias israéliens depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre qui a déclenché la guerre de Gaza, M. Netanyahu a néanmoins déclaré qu'il était "prêt à conclure un accord partiel."

"Cela permettra de ramener une partie des personnes (otages, NDLR) et de poursuivre la guerre après une pause pour atteindre l'objectif d'éliminer le Hamas", a ajouté le Premier ministre qui fait face à une contestation sans précédent pour sa gestion de la guerre.

Récemment, le président américain Joe Biden a évoqué une proposition d'accord, qu'il a présentée comme étant israélienne, impliquant un cessez-le-feu et la libération de tous les otages. Le Hamas de son côté insiste sur le fait que tout accord doit inclure un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza.

"Les familles des otages ne permettront pas au gouvernement et à son chef de revenir sur leurs engagements fondamentaux concernant le sort de nos proches", conclut le communiqué du Forum des familles.

La bande de Gaza est dévastée par plus de huit mois de guerre depuis l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a fait 1.194 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.

Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre, 116 sont toujours retenues à Gaza dont 41 sont mortes selon l'armée.

La campagne militaire israélienne lancée en représailles sur le petit territoire palestinien y a fait 37.598 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.


La principale association de proches des otages a condamné lundi des propos du Premier ministre israélien sur un "accord partiel" dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d'une "partie" des otages.

"La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s'éloignerait des objectifs de...