Deux missiles israéliens tirés à l'entrée est de Saïda : jour 260 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

⚡Un drone israélien a tiré deux missiles sur l'entrée est de Saïda, près du centre sportif 4B, a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant au Liban-Sud.

Les obus ont provoqué deux cratères à l'endroit où ils ont atterri. Aucun blessé n'a été signalé.

C'est la première fois que la ville de Saïda est directement visée depuis le début de la guerre, selon notre correspondant.

Le Hezbollah a revendiqué une attaque contre des "bâtiments utilisés par l’armée israélienne" dans la localité de Metula (face au village libanais de Kfar Kira, dans le caza de Marjeyoun). Dans un communiqué, il a affirmé « avoir pris pour cible des soldats ennemis et provoqué un incendie », en réponse aux attaques perpétrées contre des villages du sud, en particulier celui de Khiam.

Dans un second communiqué, le parti chiite a revendiqué une autre "attaque sur la position israélienne de Zebdine, dans les fermes libanaises occupées de Chebaa".

Il a enfin annoncé dans "avoir pris pour cible et visé directement avec des missiles la position israélienne de Ramta dans les collines libanaises occupées de Kfarchouba".

Les forces al-Fajr de la Jamaa Islamiya ont « vivement félicité » dans un communiqué, « les martyrs du groupe islamique, le commandant Ayman Hachem Ghotmé (Abou Omar) et son compagnon, tués sur la route de Jérusalem » lors d'un raid israélien sur la route de la Békaa ouest, à la jonction de la localité de Khiara. 



Les deux hommes rentraient d’une mission « d’inspection des lignes de front », précise le communiqué, qui évoque « une attaque qui intervient après l'échec et la crise profonde que l'ennemi a subis sur le front de soutien du nord » et salue « le sacrifice consenti par l’axe de la résistance pour le peuple de Gaza ».

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, réclame une enquête sur les tirs meurtriers près du CICR à Gaza.

« L’UE condamne les tirs d’obus qui ont endommagé le bâtiment du CICR à Gaza qui a fait des dizaines de victimes », a-t-il publié sur son compte X. « Une enquête indépendante est nécessaire et les responsables doivent rendre des comptes », a-t-il ajouté.

M. Borrell a observé de plus que « le CICR doit pouvoir s'acquitter en toute sécurité de toutes les tâches qui lui incombent en vertu des Conventions de Genève, y compris la protection humanitaire, l'assistance aux victimes et l'accès aux prisonniers ». « Toutes les parties à un conflit sont liées par cette convention », a-t-il conclu.

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a affirmé que la troupe a éliminé Ayman Ghotmé, « un haut responsable du Hamas et de la Jamaa islamiya au Liban ». Notre correspondante dans la Békaa indique toutefois que ce dernier était un combattant au sein des forces al-Fajr de la Jamaa islamiya.

« Lors d'une frappe aérienne dans la Békaa, l'armée israélienne a attaqué et tué Ayman Ghotmé, un agent terroriste de haut rang, chargé de fournir des armes au Hamas et à la Jamaa islamiya au Liban et de promouvoir des cellules terroristes dans la région », a indiqué Avichay Adraee sur X.

Selon lui, la victime a été éliminée « en raison de son implication dans la promotion d'une attaque terroriste imminente contre Israël et de son implication dans la promotion d'activités terroristes contre le front intérieur d'Israël ».

Plus de détails concernant la frappe qui a visé un véhicule dans la Békaa :

Selon notre correspondante, Ayman Ghotmé, membre des forces al-Fajr de la Jamaa islamiya, a été tué.

L'identité de la deuxième victime tuée dans le raid n'a toujours pas été identifiée.

Au moins 42 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur Al-Tuffah et Al-Shati à Gaza, a déclaré à Reuters Ismail Al-Thawabta, directeur du bureau des médias du gouvernement dirigé par le Hamas. 

Des sources médicales palestiniennes dans la bande de Gaza ont annoncé 24 morts et plusieurs blessés dans des frappes aériennes israéliennes contre deux quartiers de la ville de Gaza, rapporte l'AFP.

Au moins 20 personnes ont été tuées lors d'un raid aérien contre une maison dans le quartier d'Al-Tuffah, tandis que quatre autres ont été tuées lors d'une frappe dans le camp de réfugiés de Chati, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Basal. Le docteur Mahmoud Aliwa, de l'hôpital Al-Ahli, a confirmé que 24 corps avaient été transférés à l'établissement après les frappes.

Des avions de combat israéliens ont mené des raids sur les villages de Yaroun, Ramiyé et Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), ont indiqué des habitants à notre correspondant au Liban-Sud.

Des échanges de tirs ont éclaté tôt aujourd'hui entre combattants palestiniens et forces israéliennes dans la ville septentrionale de Gaza, selon un journaliste de l'AFP. Dans le quartier de Zeitoun, des témoins ont vu des hélicoptères israéliens tirant sur des combattants palestiniens.

L'armée israélienne a de plus affirmé que ses troupes avaient "éliminé" la veille "plusieurs terroristes" dans le centre de la bande de Gaza et la région de Rafah, dans le sud.

Photo fournie par notre correspondante Sarah Abdallah

⚡ Une voiture a été visée et détruite par un tir israélien dans la Békaa ouest, sur la « route de Gaza », au niveau de la bifurcation de Khiara, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah. La frappe israélienne a fait deux morts.

Dépêchées sur les lieux, des équipes de la Défense civile ont éteint l’incendie provoqué par la frappe.

Selon notre correspondante, le véhicule ciblé appartient à Ayman Hachem Ghotmé, un membre de la Jamaa islamiya. Il n'est toujours pas clair si ce dernier se trouvait dans la voiture ciblée.

Des hommes passent devant les décombres d'un bâtiment détruit par un bombardement israélien dans le village de Yaroun, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 21 juin 2024. Photo AFP

Le Koweït a exhorté ses ressortissants à quitter le Liban « dès que possible », tandis que le Canada se préparait à l'évacuation potentielle de 45.000 de ses citoyens, dans un contexte de craintes croissantes d'un conflit plus large entre le Hezbollah et Israël.

➡️ Les détails ici.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 37.551 morts depuis le début de la guerre, rapporte l'AFP.

Au moins 120 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 85.911 personnes avaient été blessées dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre.

Le Hezbollah a revendiqué une attaque contre un bâtiment "utilisé par les soldats israéliens" dans la localité de Manara (face au village libanais de Meis el-Jabal) et affirmé avoir "directement touché" sa cible.

Cette attaque vient "en réponse aux attaques de l'ennemi israélien contre les villages du sud et les maisons sûres, en particulier à Meis el-Jabal", a indiqué le parti chiite dans un communiqué.

Des explosions ont été signalées près d'un navire à l'est de la ville portuaire yéménite d'Aden, a rapporté l'agence britannique de sécurité maritime UKMTO. L'agence, qui n'identifie pas le navire, a précisé que les explosions s'étaient produites "à proximité" du navire qui a pu continuer sa route, précisant que l'équipage était "sain et sauf », selon l'AFP.

La veille, l'armée américaine avait annoncé avoir "détruit" quatre embarcations sans pilote et deux drones des houthis, et Washington a appelé ces rebelles yéménites à libérer des travailleurs humanitaires arrêtés au début du mois

Après une nuit et une matinée calmes au Liban-Sud, des bombardements israéliens ont visé le village de Khiam ainsi que les abords de Deir Mimas et Kfar Kila (Marjeyoun), rapporte notre correspondant dans la région.

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a de son côté averti qu'"aucun lieu" en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement après que l'armée israélienne a annoncé que "des plans opérationnels pour une offensive au Liban" avaient été "validés".

Vendredi, le Hezbollah a affirmé avoir lancé des drones explosifs sur une position militaire à la frontière nord d'Israël et mené des attaques aux roquettes et drone contre d'autres cibles militaires frontalières. Des bombardements israéliens ont également visé plusieurs localités du sud du Liban.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a par ailleurs affirmé qu'Israël menait "une guerre pour son existence" à Gaza et avait besoin des armes américaines, après avoir accusé mardi les Etats-Unis, premier soutien militaire d'Israël, de "retenir" des livraisons d'armement.

Des commentaires jugés "décevants" et "offensants" par John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, pour qui "aucun autre pays ne fait plus pour aider Israël à se défendre contre la menace du Hamas".

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken, qui a rencontré à Washington des responsables israéliens jeudi, a aussi souligné "l'importance d'éviter une nouvelle escalade au Liban".

Le Liban ne peut pas devenir "un autre Gaza", a mis en garde le patron de l'ONU Antonio Guterres, en soulignant les craintes d'un embrasement régional avec la multiplication des tirs à la frontière libano-israélienne et les menaces brandies par Israël et le Hezbollah.

Vingt-deux personnes ont été tuées et 45 autres blessées lors de tirs ayant endommagé le bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza, qui est entouré de centaines de personnes déplacées, a indiqué vendredi soir l'organisation.

Ces nouvelles violences interviennent alors que l'armée israélienne intensifie ses frappes sur la bande de Gaza dans lesquelles au moins 30 Palestiniens ont été tués dans la journée de vendredi selon des médecins, et qu'elle a échangé de nouveaux tirs transfrontaliers avec le Hezbollah.

Bonjour !

Nous sommes au 260e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 259e jour depuis l'ouverture d'un front au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Retrouvez ici notre couverture en direct du conflit et ses répercussions dans la région.