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Politique - Tensions avec Israël

« Il n'y a pas de solution militaire » au Liban-Sud, affirme Guterres

Le secrétaire général de l'ONU dénonce « une escalade dans la rhétorique belliqueuse des deux parties, comme si une guerre totale était imminente. »

« Il n'y a pas de solution militaire » au Liban-Sud, affirme Guterres

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'exprime lors d'une conférence de presse à New York, le 21 juin 2024. Capture d'écran UN Web TV

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a affirmé vendredi qu'« il n'y a pas de solution militaire » dans les affrontements opposant Israël au Hezbollah à la frontière-sud du Liban, appelant les parties du conflit à « s'engager (...) dans les voies diplomatiques et politiques qui s'offrent à elles ». Des propos tenus vendredi au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'ONU, à New York.

Le patron de l'ONU a également alerté sur un possible « geste irréfléchi » et une « erreur de calcul » des deux parties qui pourrait selon lui « déclencher une catastrophe qui dépasserait largement les frontières et l'imagination » dans la région.

Éclairage

Discours de Nasrallah : déclarer la guerre afin de... l’éviter

Les affrontements au Liban-Sud, qui ont commencé avec l'ouverture d'un front « de soutien à la résistance à Gaza » par le Hezbollah le 8 octobre 2023, ont fait 468 morts. Les victimes sont majoritairement des combattants ou des cadres du parti chiite, mais l'on dénombre aussi selon les chiffres de L'Orient-Le Jour 73 civils, trois journalistes et une vingtaine de secouristes. 


 « Comme si une guerre totale était imminente »

« Je me suis senti obligé aujourd'hui d'exprimer mes profondes inquiétudes concernant l'escalade entre Israël et le Hezbollah le long de la Ligne bleue », a affirmé Antonio Guterres au début de sa prise de parole. Il a ensuite dénoncé « une escalade dans les échanges de tirs continus » et  « une escalade dans la rhétorique belliqueuse des deux parties, comme si une guerre totale était imminente. »

Dans son dernier discours prononcé mercredi, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah avait haussé le ton contre Israël, après une forte escalade des tensions à la frontière survenue suite à l'assassinat par l’État hébreu de Taleb Abdallah, un commandant important de la formation pro-iranienne. Ses menaces ont même ciblé Chypre : « Nous avertissons le gouvernement de Nicosie : l'ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l'ennemi israélien pour attaquer le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante dans la guerre », avait-il lancé.

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Dans sa conférence de presse vendredi, Antonio Guterres a estimé que « le risque d'aggravation du conflit au Moyen-Orient est réel et doit être évité. Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourrait déclencher une catastrophe qui dépasserait largement les frontières et, franchement, l'imagination », a-t-il poursuivi, affirmant que « les peuples de la région et du monde ne peuvent se permettre que le Liban devienne un nouveau Gaza. »


Raison et rationalité

« Des deux côtés de la Ligne bleue, de nombreuses vies ont déjà été perdues, des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées, et des maisons et des bâtiments ont été détruits », a ajouté M. Guterres, rappelant que « des munitions non explosées (...) constituent une menace supplémentaire pour les habitants d'Israël et du Liban, ainsi que pour le personnel des Nations unies et le personnel humanitaire. »

Le secrétaire général de l'ONU a de nouveau exhorté les parties à mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah en consacrant une présence de l'armée libanaise et de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) au Liban-Sud.

« Les communautés déplacées doivent pouvoir rentrer chez elles. Le monde doit dire haut et fort que la désescalade immédiate n'est pas seulement possible, mais qu'elle est essentielle », a insisté Antonio Guterres. « Il n'y a pas de solution militaire. »

Le chef de l'ONU a enfin appelé les parties à « faire preuve de raison et de rationalité », estimant qu'« il est temps que les parties s'engagent de manière pratique et pragmatique dans les voies diplomatiques et politiques qui s'offrent à elles. » Quant aux forces de la Finul, elles « sont sur le terrain pour désamorcer les tensions et aider à prévenir les erreurs de calcul », a-t-il assuré. Il a conclu en rappelant que les Nations unies continuent à faire pression « pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers de guerre. »

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a affirmé vendredi qu'« il n'y a pas de solution militaire » dans les affrontements opposant Israël au Hezbollah à la frontière-sud du Liban, appelant les parties du conflit à « s'engager (...) dans les voies diplomatiques et politiques qui s'offrent à elles ». Des propos tenus vendredi au cours d'une conférence de presse...
commentaires (2)

- ORGANISATION, - PARAMILITAIRE, - CE N,EST PAS L,ACTION. - C,EST LE COROLLAIRE. - QUAND DE SLEEPING JOE, - ET MACRO-LEON, - CESSENT LES COMPLOTS, - TOUT DEVIENT RAISON. - Y A LES TURBANS, - QUI S,ALTERERONT. - LES MAUX SONT LES TETES, - ET NON LES ROQUETTES. - AUX PEUPLES L,ESSAI, - DE DEBARRASSER.

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 51, le 22 juin 2024

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Commentaires (2)

  • - ORGANISATION, - PARAMILITAIRE, - CE N,EST PAS L,ACTION. - C,EST LE COROLLAIRE. - QUAND DE SLEEPING JOE, - ET MACRO-LEON, - CESSENT LES COMPLOTS, - TOUT DEVIENT RAISON. - Y A LES TURBANS, - QUI S,ALTERERONT. - LES MAUX SONT LES TETES, - ET NON LES ROQUETTES. - AUX PEUPLES L,ESSAI, - DE DEBARRASSER.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 51, le 22 juin 2024

  • Le secrétaire general des nations unis se réveil Un commentaire de temps en temps pour nous rappeler quil existe pour rien comme comme son organisation une honte de plus , ce machin ….

    Haraoui Jean-Paul

    19 h 43, le 21 juin 2024

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