La police arrête un père suspecté d'avoir battu à mort sa fillette dans la Békaa

La police libanaise a annoncé, vendredi, avoir arrêté le père d'une fillette qui était décédée après avoir été violemment frappée à la tête, dans la plaine de la Békaa. 

Dans un communiqué, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont indiqué qu'après le décès de la petite fille de six ans, d'un coup à la tête, elles étaient parvenues à localiser le père, principal suspect dans cette affaire et à l'arrêter. L'arrestation a eu lieu le 17 juin précise la police, soit au lendemain de la mort de l'enfant. 

La petite fille avait subi deux interventions chirurgicales, sans succès, à l'hôpital universitaire Dar el-Amal, dans le village de Douris, selon des sources citées en début de semaine par notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah. Le médecin légiste qui avait examiné le corps de l'enfant, cité par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), avait constaté que la victime avait été « sévèrement battue à l'aide d'un objet tranchant ».

Selon les FSI, le père de la fillette --un Syrien, identifié par ses initiales M.H., âgé de 25 ans-- a été arrêté dans la plaine du village de Taraya, a « reconnu » les faits et a été déféré devant la justice . Il est également accusé d'avoir violenté ses deux autres enfants, deux petits garçons de quatre et cinq ans, dont les corps portent des « marques claires » de ces violences.

En août dernier, le chef du plaidoyer et de la communication du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) au Liban, Christophe Boulierac, avait noté pour L'Orient-Le Jour une augmentation « alarmante » de diverses formes de maltraitance envers les enfants, qu'elles relèvent de la négligence ou de la maltraitance physique ou sexuelle. Une hausse notamment due à l'impact de la crise financière sur les familles et à « l'inaction » des autorités face à l'effondrement dans le pays.