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Culture - Chanson

De Chrystelle à tous les pères qui « portent leurs enfants sans faillir »

Pour la fête des Pères célébrée le 21 juin au Liban, la jeune chanteuse dit son amour en musique. 

De Chrystelle à tous les pères qui « portent leurs enfants sans faillir »

La chanteuse libano-française Chrystelle Nammour. Photo DR

« Souvent, on écrit pour ses parents quand ils sont déjà partis... C’est dommage de ne pas leur faire ce genre d’hommage de leur vivant ! Du coup, j’ai eu envie de dire à mon père combien il compte pour moi et qu’il le sache de son vivant ! » lance Chrystelle d’emblée. 

L’autrice-compositrice et interprète libano-française, qui vit à Paris depuis l’été 2006, est l’ancienne voix du groupe français Hushh et ex-Marie Madeleine dans le spectacle musical Jésus de Pascal Obispo. De son vrai nom Chrystelle Nammour, qui s’est fait un nom avec son prénom, elle s’est également démarquée avec Paris se relève, une chanson poignante qu’elle a composée et interprétée au lendemain de l’attaque du Bataclan en 2015.


Malgré son départ pour l’Hexagone, Chrystelle n’a jamais oublié ses racines libanaises héritées de son père, sa mère étant de nationalité française. Elle le prouve non seulement avec Alors je reste, une chanson dédiée à Beyrouth, sortie le 30 août 2023, mais aussi et plus récemment avec Mon père, un hommage émouvant à celui qui lui a transmis ses origines dont elle est si fière. « Mon père m’a transmis l’amour de son pays, quand je pense à Papa, je pense au Liban, et vice versa... Il a tout donné pour son pays, sa vie à se battre pour ses idées politiques, et je ne parle même pas de ce qu’il a perdu avec la crise financière, malheureusement comme beaucoup de familles, une vie de travail évaporée... Et malgré ça, sa passion pour son pays est encore là... Dès qu’il en parle, il a les larmes aux yeux... Cette passion, il me l’a transmise, l’espoir que tout peut s’arranger, une forme d’idéalisme peut-être, et certainement une combativité sans limite, ne jamais lâcher si on croit en ses idées », révèle-t-elle lors d’un échange avec L’Orient-Le Jour. Un morceau dont la mélodie s’avère comme un parfait mélange entre amour patriotique et amour paternel, voilà ce qu’on retrouve dans ses paroles : « Sa patrie est son plus grand art. »


Cette dédicace est née le 18 juin 2024, trois jours avant la fête des Pères au Liban, célébrée le 21 juin. La chanteuse avait une raison de plus derrière sa chanson : « Je vais me marier dans deux semaines, et j’avais envie d’offrir ce cadeau à Papa pour le remercier de m’avoir portée jusque-là. Pour la dernière fête des Pères avant que je ne change de nom de famille... »

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Chrystelle avoue qu’elle n’a jamais été très expressive en grandissant, mais que c’est dans la musique qu’elle trouve un refuge où elle peut enfin chanter ce qu’elle n’arrive pas à dire  : « Je n’ai jamais dit “Je t’aime” à mes parents, trop difficile, j’ai trop de pudeur... Donc je leur écris des chansons ! (Rires) ... C’est un peu paradoxal, je sais... »

Et c’est finalement à tous les pères qui « portent leurs enfants sans faillir, ceux qui ont le regard qui dit « relève-toi, tout ira bien », que la future mariée dédie son nouveau morceau. 

« Souvent, on écrit pour ses parents quand ils sont déjà partis... C’est dommage de ne pas leur faire ce genre d’hommage de leur vivant ! Du coup, j’ai eu envie de dire à mon père combien il compte pour moi et qu’il le sache de son vivant ! » lance Chrystelle d’emblée. L’autrice-compositrice et interprète libano-française, qui vit à Paris depuis l’été 2006,...
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