![Affaire Ghada Aoun : ces milliards au cœur du bras de fer judiciaire Affaire Ghada Aoun : ces milliards au cœur du bras de fer judiciaire](https://s.lorientlejour.com/storage/attachments/1418/345300267_200566452780798_4162457889835576819_n_805117_889613.png/r/800/345300267_200566452780798_4162457889835576819_n_805117_889613.png)
La procureure générale près la cour d'appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, devant le Palais de justice de Beyrouth, le 4 mai 2023. Photo d'archives an-Nahar
Certaines des procédures ouvertes depuis 2019 par la procureure sont encore entre ses mains, d’autres avaient déjà été transmises à ses collègues.
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 19 juin 2024 à 08h40
La procureure générale près la cour d'appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, devant le Palais de justice de Beyrouth, le 4 mai 2023. Photo d'archives an-Nahar
Comment peut on combattre toute une mafia représentée par des dirigeants politiques clairement cités par le documentaire Arte « Liban casse du siècle ». Au fait c’est un casse inimaginable depuis que l’humanité existe. Qu’une poignée de dirigeants politiques volent toute l’épargne de leurs concitoyens en épargnant les banquiers et leurs proches. Ainsi le retraité qui a travaillé honnêtement toute sa vie en épargnant pour ces vieux jours,se trouve démuni de toute rentrée puisque les banques séquestrent son épargne. Que ces politiciens et banquiers soient maudits à jamais eux et leur descendanse
Quelle mascarade. D'un côté on crie haut et fort Thawra et Merci Arte on n'apprend rien et de l'autre on critique et on insisite pour bloquer le travail de Ghada Aoun ... Estimez vous heureux d'avoir une diaspora à votre service et au service de la corruption ... Que Dieu vous pardonne. Nous non.
au moins elle est honnête
Ghada est la Sainte Rita du déposant !
“… Un compte spécial à la BDL appelé, Compte des consultations”, cela est contre la loi de Monnaie et de Crédit, parce que à ma connaissance, il y a seulement 3 entités qui peuvent avoir des comptes à BDL: l’Etat, les employés, et les banques correspondantes.
""L’affaire Mecattaf : Ghada Aoun avait engagé, en août 2021..."", là je suis tombé de ma chaise à l’époque en lisant les commentaires, les éditoriaux, parfois blessants sur le travail de la procureure. Mesdames messieurs, lisez la presse de l’époque, surtout les éditoriaux glaçants (dont ceux de l’Orient-Lejour) qui suivent l’affaire Mecattaf, lui reprochant ses méthodes excessives, spectaculaires… Mais comment établir les faits de blanchissement d'argent avec si peu de moyens à sa disposition…
""L’affaire des prêts aux logements…"" Quand une honnête presse libanaise révélait une procédure controversée, et quand la procureure entend mener une action. Quelle était la réaction du Premier ministre des affaires courantes ? Couper les ailes à Ghada Aoun, pour l’empêcher par sa hiérarchie. Et que disait l’autre presse proche de la "manzoumé", telle madame Claude défendant l’honneur de ses "filles" ? Qu’elle nargue ses supérieurs, dont ils sont selon cette même presse, exempte de tout reproche…
""...Des refus de levée du secret bancaire"", ouf, la levée du secret bancaire dans un pays qui regorge de secrets de toutes sortes. Il y a une loi, et il faut l’appliquer. Ghada Aoun balise les réformes de l’Etat et de sa justice, et il convient de lui rendre, ici, un hommage…
Le lecteur se contente de commentaires politiques, sur une affaire éminemment judiciaire, et je dois l’avouer dans le cas libanais, tout est dans tout et inversement, et surtout quand la politique se mêle de tout. Mais soyons bref : ""…sa proximité avec le Courant patriotique libre (CPL) et une sélectivité dans le choix des dossiers."" À y voir de près, c’est surtout ce courant politique, dont elle n’est pas membre, qui cherche à l’instrumentaliser, mais pour ne tomber dans son piège, qu’a-t-elle reproché à son rival chrétien le chef des Ouèètes, qui jusqu’à présent, il se croit épargné ?
Au lieu de déverser sa haine et ses critiques, pourquoi ne pas laisser faire une magistrate qui agit en son âme et conscience pour établir la vérité sur une série de vols sans précédent dans l’histoire de ce pays. Hier soir sur Arte, un documentaire d’investigation chargeait l’ancien directeur (pendant 30 ans) de la Banque Nationale, et poursuivi par d’autres magistrats de pays étrangers, et dont certains biens sont sous scellés. Que dit-on à ces magistrats internationaux ? Que si vous avez compris une chose à la justice de ce pays, c’est que vos enquêtes sont mal bouclées.
Ghada Aoun, telle Mère Courage au sens brechtien, n’est pas victime par aveuglement du métier qu'elle a choisit. Elle connaît bien son métier, elle qui vient d’une lignée de magistrats, et je le redis ici et maintenant. On verra si elle aura les tous moyens de mener à son terme les dossiers dont elle a la charge. Mais déjà une constatation, une certaine presse n’est tendre (si j’ose écrire) dès qu’il s’agit d’affaires qui touchent à la "manzoumé", ce système hybride mélangeant business,profit entre des gens du pouvoir quel qu’il soit.Je reviens par la suite avec mes commentaires sur l’article.
C'est le comble d'un crime étatique que d'empêcher un juge d'instruction de tenter de mettre en lumière les innombrables actes de corruption qui ont mené à la catastrophe. Mr. Hajjar est "protégé ", comme l'était son prédécesseur. Un soap opera affreux vue la souffrance du peuple. "Qu'ils mangent des biscuits " avait dit Marie Antoinette. Mikati fait de même..
Ghada aoun est une femme courageuse intègre qu'il faut soutenir.
Comment peut on combattre toute une mafia représentée par des dirigeants politiques clairement cités par le documentaire Arte « Liban casse du siècle ». Au fait c’est un casse inimaginable depuis que l’humanité existe. Qu’une poignée de dirigeants politiques volent toute l’épargne de leurs concitoyens en épargnant les banquiers et leurs proches. Ainsi le retraité qui a travaillé honnêtement toute sa vie en épargnant pour ces vieux jours,se trouve démuni de toute rentrée puisque les banques séquestrent son épargne. Que ces politiciens et banquiers soient maudits à jamais eux et leur descendanse
10 h 08, le 20 juin 2024