![À Joun, la démission du président de la municipalité vire au bras de fer confessionnel À Joun, la démission du président de la municipalité vire au bras de fer confessionnel](https://s.lorientlejour.com/storage/attachments/1417/Capturedecran2024-06-10a2-51-37PM_486975_778190.jpg/r/800/Capturedecran2024-06-10a2-51-37PM_486975_778190.jpg)
Vue aérienne du village de Joun, dans le Chouf, en 2022. Photo tirée du compte Facebook de la municipalité.
La loi stipule que le vice-président (chiite) doit prendre les rênes. De quoi déplaire à la majorité chrétienne de la bourgade... et aux partis.
OLJ / Par Jeanine JALKH, le 11 juin 2024 à 10h10
Vue aérienne du village de Joun, dans le Chouf, en 2022. Photo tirée du compte Facebook de la municipalité.
Pauvre Liban que nenni de la compétence des citoyens !! Le plus important etant la répartition confessionnelle sic !! Bientôt les rues et murs seront divisés en communautés Aucun president n’a essayé de changer les choses et le pays a pris 2 siécles de retard Le Zimbabwé en rigole
Joun etait un exemple de coexistence harmonieuse. Le cancer communautaire n'a pas fini de frapper. Meme au bas moyen-age, les choses etaient p'us civilisees. Il n'y a aucune raison pour denier au vice-president ELU sa responsabilite de suppler au president demissionnaire, comme la loi le prevoit. Le pretexte que sa communaute est minoritaire dans le village n'est pas valable. Les chretiens en particulier devraient le savoir. Le president de la republique est issu de la communaute chretienne (maronite) MINORITAIRE dans le pays.
Il faudra envoyer M le DRIAN, le QUATAR, les USA et l'Egypte négocier pour nommer un vice moukhtar dans ce bled. Faudra t il sans doute une table ronde sous la direction de BIDEN ?? L'heure est grave. Le vice Moukhtar même temporaire c'est une affaire d'état. ....Vraiment... Pauvre pays. Et vous voulez que des investisseurs viennent au liban pour créer des emplois. Le max que ce peuple sache faire : chanter et danser dans des clips vidéo. Même la Cigale de LAFONTAINE n'était aussi légère et tête en l'air que nous.
Pourquoi vous voulez censurer la vérité et ne pas admettre qu’au Liban et dans la région on ne fait plus cas des chrétiens, dont le nombre rétrécit comme peau de chagrin
- TOUT VIRE DANS LA REMISE, - SANS STUPEUR ET NI SURPRISE, - DU RIEN AU CONFESSIONNEL. - CE N,EST POINT ACCIDENTEL. - QUAND GERE LE CONSENSUS, - DES IMBERBES ET BARBUS, - CE N,EST PLUS DU NATUREL. - C,EST UN IMMENSE BORDEL.
Quelques soient les circonstances il faut respecter la loi. Si c'est au vice président d'assurer l’intérim, ainsi soit il! On ne peut réclamer le respect des lois au choix.
Comme toujours, une tempête dans un verre d'eau ! Dieu que le libanais moyen est petit esprit !
« La situation est relativement grave, regrette le député Bilal Abdallah, contacté par L'OLJ. Les tensions sont à l’extrême. » La gravité est relative souligne le député pour qu’elle soit consultée en haut lieu. Ya latif, ya latif, et les partis politiques du temps qu’ils étaient des milices pour ne pas dire des formations politico-militaires croyaient régler l’affaire une fois pour toute. Il suffit de se trouver dans une situation minoritaire pour que le débat tourne au vinaigre…
De quoi la situation à Joun est-elle révélatrice ? D’une lassitude des Chrétiens, (les chiites sont plus motivés lors du vote) et d’une perte de l’influence même en cherchant à s’accrocher au poste qui leur revient. Ce n’est pas une situation exceptionnelle. Des cas similaires sont à observer dans des Baladiyé dans la banlieue de Beyrouth, pour ne citer qu’un changement de population. Le conseil est chrétien, mais la majorité de la population est autre, et l’on préfère parler de "vivre-ensemble". Un jour viendra où il faut revoir tout cela, mais d'abord que la guerre au Liban s'arrête...
Le bey, à la retraite encore active, gère son canton en bon père de famille… S’il a délégué son pouvoir à son fils, délégation confirmée par un vote aux législatives, et comment être autrement, reste la référence pour être consulté sur les litiges entre communautés confessionnelles au sein d’un conseil municipal … Les partis politiques ont beau dire qu’ils normalisent la situation, "normalisation" d’une situation anormale si j’ose écrire. La tension est toujours vive, à Joun et ailleurs, et ce n’est pas seulement une question de majorité au sein du conseil de la baladiyé pour le rappeler…
C'est du surréalisme.
""C'est ce qui s'est passé à Joun, bourgade de l'Iqlim el-Kharroub (Chouf), où coexistent depuis toujours chrétiens et chiites"". Depuis toujours ? C’est une vue de l’esprit, et revue de Jbeil ou de Kesrouan. C’est faire l’impasse sur les années de guerre et la déportation des chrétiens. On le sait, le canton druze a une minorité chiite. Depuis la guerre, ce n’est pas le seul conflit entre communautés confessionnelles dans ce canton, mais celui de Joun, village de Nasri Chamseddine et si je ne me trompe du comédien Chouchou, n’est pas assez grave pour que le bey du Chouf tranche.
Le clivage religieux est clairement une source de nombreux problèmes. Que peut-on espérer d'un pays qui privilégie les croyances sur les compétences ? Le jour où les Libanais cesseront de voter pour des représentants de leur obédience, ils pourront espérer sortir de leurs difficultés. Malheureusement, il faudra beaucoup de temps avant de se réveiller de ce cauchemar.
Meme le Hezbollah a souhaité que les sept membres chrétiens du conseil s’entendent entre eux pour désigner leur représentant. Mais semble t il que ce soit mission impossible parce que l'on trouve plusieurs candidats pressentis à l'intérieur du conseil municipal et tout cela au détriment des habitants...
Pauvre Liban que nenni de la compétence des citoyens !! Le plus important etant la répartition confessionnelle sic !! Bientôt les rues et murs seront divisés en communautés Aucun president n’a essayé de changer les choses et le pays a pris 2 siécles de retard Le Zimbabwé en rigole
20 h 04, le 12 juin 2024