Trois personnes libérées après les arrestations liées à l'attaque de l'ambassade des États-Unis

Trois personnes arrêtées après l'attentat de mercredi contre l'ambassade des États-Unis à Aoukar (caza du Metn) ont été libérées, a confirmé dimanche à L'Orient Today une source de l'armée libanaise. Deux des trois individus sont originaires de la ville de Souaïri, près de Majdel Anjar dans la Békaa, a-t-on confirmé de même source.

L'ancien président du conseil municipal de Majdel Anjar, Saïd Yassine, a affirmé samedi que 42 personnes avaient été arrêtées dans le cadre de l'enquête, tandis que le mufti de Zahlé et de la Békaa a publié un communiqué soulignant que « plus de 40 » arrestations avaient eu lieu.

La source de l'armée libanaise a refusé de préciser le nombre d'arrestations effectuées, ajoutant qu'il n'y avait pas encore de nouvelles informations disponibles sur l'affaire. Une autre source de sécurité a déclaré que certaines des personnes arrêtées étaient recherchées pour d'autres raisons et n'étaient pas spécifiquement détenues en rapport avec l'incident survenu mercredi dernier à l'ambassade des États-Unis.

Plusieurs individus armés avaient ouvert le feu sur l'ambassade ce jour-là, blessant légèrement une personne à l'intérieur du complexe. Au moment de l'attaque, l'armée a publié un communiqué indiquant qu'une personne de nationalité syrienne responsable de la fusillade avait été blessée par les soldats lorsqu'elle a « répondu aux sources de tirs ». Elle a été arrêtée et emmenée à l'hôpital pour y être soignée.

Interrogé par un journaliste au cours d'une conférence de presse à Washington sur l'identité du tireur blessé, le porte-parole du département d'État Matthew Miller a déclaré : « Nous savons que l'individu arrêté portait ce qui semble être des insignes de l'État islamique, mais nous menons une enquête approfondie avec les autorités libanaises. »