Un incendie en cours au Akkar depuis vendredi « presque entièrement maîtrisé »

Un feu de forêt qui s'était déclenché vendredi dans la vieille ville du Akkar (Liban-Nord) est « presque entièrement maîtrisé », a rapporté dimanche notre correspondant dans la région, Michel Hallak.

L'incendie a épuisé les efforts des pompiers de la Défense civile, de l'association Darb Akkar (de protection de l'environnement) et des habitants de la région », ajoute-t-on de même source  « Ils ont passé une deuxième nuit à combattre le feu avec des ressources limitées et des outils de base, s'efforçant de l'empêcher de s'étendre vers de nouvelles zones vertes dans les denses forêts de pins et de chênes de cette zone très accidentée », souligne notre correspondant. 

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La Défense civile continue de s'approvisionner en eau pour soutenir les petits véhicules de lutte contre les incendies amenés par l'association Darb Akkar, qui sont capables de pénétrer plus profondément dans ces forêts en empruntant des chemins de terre étroits, a-t-il poursuivi.

Risque « plus élevé »

De nombreux incendies se sont déclarés dans le nord du Liban au cours du week-end, notamment  dans les forêts de Jourat el-Nabaa et el-Zawarib, que les pompiers combattaient toujours samedi soir, ainsi qu'un incendie à Tallet el-Manchara, qui a été maîtrisé dans la nuit de vendredi à samedi. Un hélicoptère de l'armée libanaise a aidé samedi après-midi à éteindre certaines zones en feu que les équipes de lutte contre les incendies ne pouvaient pas atteindre.

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Les incendies de forêt sont un problème récurrent au Liban, en particulier pendant les mois d'été chauds et secs. Les causes des derniers d'entre eux ne sont pas claires, mais la combinaison de la sécheresse et des températures élevées crée des conditions favorables pour que de tels feux se propagent rapidement. Le terrain montagneux de la région du Akkar rend également difficile l'accès des pompiers et l'extinction des flammes, tandis que les pressions environnementales et climatiques actuelles contribuent à l'augmentation de leur fréquence et de leur gravité.

Le conseiller du ministre de l'environnement et directeur du programme «Terre et ressources naturelles» à l'Institut de l'environnement de l'Université de Balamand, George Mitri, a déclaré à L'Orient Today que le risque d'incendies de forêt au Liban était « plus élevé » cette année que les années précédentes, ce qui rendait la saison «plus difficile».

À l'échelle mondiale, les températures sont en hausse. Avril 2024 a été le mois d'avril le plus chaud jamais enregistré sur la planète, avec des températures moyennes de 1,32 degré Celsius au-dessus de la norme du XXe siècle, marquant le 11e mois consécutif de températures mondiales élevées, selon l'Administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA).