Pour le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, la victoire contre Israël est imminente

Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a estimé samedi que « la grande victoire » dans le conflit qui oppose le parti chiite à Israël était imminente.

Lors d'une cérémonie organisée à Ghaziyé (caza de Saïda) en l'honneur d'un combattant du Hezbollah tué au combat, M. Raad en a voulu pour preuve que sa formation pro-iranienne avait « aveuglé l'ennemi, lui avait fait perdre l'ouïe et la vue », ainsi que le sentiment de « stabilité et de sécurité dans ses bases militaires et ses quartiers généraux de commandement ».

Selon le député, Israël « n'a pu atteindre aucun des objectifs qu'il s'était fixés (...) La grande victoire est à nos portes, et cette victoire est représentée par le fait que nous avons contrecarré les plans de l'ennemi et l'avons empêché de mettre en œuvre ses objectifs agressifs qu'il avait évoqués au début de la guerre contre Gaza ».

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Jeudi, le Hezbollah avait annoncé qu'il avait « tiré des missiles sol-air en direction d'un avion de guerre israélien qui avait violé l'espace aérien libanais », l'obligeant à battre à retraite.  C'était la première fois que des miliciens du parti lançaient des missiles capables de poser une menace à l'aviation israélienne, a déclaré son service de presse à L'OrientLe Jour. Il avaient cependant pu déjà détruire certains drones, dont un Hermes 900 valant plusieurs dizaines de millions de dollars il y a une semaine. « La distance des avions de guerre, leur taille et leur vitesse sont différentes de celles des drones. Il est donc évident que ces missiles sont différents de ceux lancés contre les drones », avait déclaré le porte-parole du parti.

Il reste que les échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban ont nettement diminué en intensité, même si le front reste actif. Les Israéliens ont, pour leur part, récemment lancé des préparatifs pour une offensive au Liban-Sud, un choix tactique dont leur allié américain craint les retombées au niveau régional.

« Au lieu de penser à une ceinture de sécurité sur notre territoire, l'ennemi a créé une ceinture à l'intérieur de la Palestine occupée parce qu'il n'était pas en mesure de protéger les colons », a encore soutenu M. Raad.