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Le ministre Halabi confirme que les examens officiels auront lieu dans les délais

Les centres d'examens ont été fixés à travers le Liban, en particulier dans le Sud et à Nabatiyé, affirme le ministre sortant de l'Éducation.

Le ministre Halabi confirme que les examens officiels auront lieu dans les délais

Le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi. Photo ANI

Les examens officiels libanais auront bien lieu aux dates prévues, soit à partir du 29 juin, a assuré le ministre sortant de l’Éducation Abbas Halabi lors d'une réunion au Grand sérail avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati consacrée au dossier, confirmant des propos livrés plus tôt au quotidien libanais an-Nahar et par le directeur général du ministère, Imad el-Achkar, à la chaîne MTV, jeudi soir.

« Nous avons discuté de la situation de l'enseignement à la veille de la fin de l'année académique en cours, et j'ai assuré à Son Excellence que le ministère de l'éducation a fait tous les préparatifs nécessaires pour organiser les examens officiels, qui, si Dieu le veut, auront lieu à temps à partir du 29 juin et s'étendront sur trois jours », a déclaré le ministre

Un doute subsistait quant à l’organisation de ces examens officiels à temps, en raison des complications résultant de la guerre au Liban-Sud, qui a privé des centaines d’élèves d’un suivi régulier et suffisant des cours durant l’année scolaire. Le conflit entre le Hezbollah et Israël a en effet débuté le 8 octobre 2023, un jour après l’opération du mouvement Hamas, à l’origine de la guerre israélienne sur Gaza, et alors que l’année scolaire débutait à peine.

Sur la question des élèves du Liban-Sud, qui sont soit déplacés soit sous les bombes, le ministre a précisé « chercher des zones plus sûres » pour leur permettre de passer leurs examens. Lors d'une réunion vendredi après-midi à son bureau, M. Halabi a affirmé que « les centres d'examens ont été fixés à travers le Liban, en particulier dans le Sud et à Nabatiyé ». Il a aussi indiqué que les décisions relatives à l'affectation des comités d'examen et des observateurs ont été « préparées et signées ».

Plus tôt dans la journée, le ministre avait annoncé cette réunion et fait savoir qu'ils présenterait « officiellement les mesures logistiques à prendre pour que les examens se déroulent à temps ». Il avait assuré au quotidien An-Nahar que des centres sécurisés allaient être désignés pour permettre aux élèves du Liban-Sud de passer leurs examens.

Interrogé par An-Nahar sur le doute qui a longtemps persisté autour de la tenue des examens officiels, M. Halabi a vivement critiqué « ces rumeurs qui ont été attribuées à des sources du ministère et qui sont dénuées de tout fondement, révélant des intentions subversives ». Un message qu'il a répété au Grand sérail. « Ils essaient de saboter l'esprit des étudiants, et je dis aux étudiants, n'écoutez rien d'autre que ce qui est officiellement publié par le ministère de l'éducation », a encore insisté M. Halabi. L’Orient-Le Jour a tenté d’entrer en contact avec une source du ministère, qui n’avait pas encore répondu au moment de publier la présente information.

Pour mémoire

Les dates des épreuves du brevet et du baccalauréat libanais fixées

Les dates du baccalauréat avaient été fixées le 22 avril dernier par le ministère aux 29 juin, 1er, 2, 4 et 5 juillet 2024. Initialement, les dates du brevet étaient les 24, 25, 26 et 27 juin, mais cet examen a été annulé peu après par le ministre. Parallèlement, le Centre de recherche et de développement pédagogiques (CRDP) avait publié la liste définitive « allégée » des programmes sur la base desquels les candidats au baccalauréat seront testés, qui n’écarte aucune matière et rejette les choix optionnels. Le sort des élèves du Sud semble avoir été laissé à la dernière minute.

« Priver le pays d’examens est préjudiciable »

De son côté, le président du syndicat des écoles privées, Nehmé Mahfoud, a critiqué le flou qui a longtemps plané sur la tenue des examens officiels. « Pour ma part, je dis aux élèves de continuer à étudier comme si les examens commençaient effectivement le 29 juin », déclare-t-il à L’Orient-Le Jour.

Le syndicaliste estime que le problème concerne principalement les 700 à 800 élèves des zones frontalières, qui n’ont pu suivre les cours normalement en raison de la guerre et de la fermeture de leurs établissements, soulignant que dans les régions de Nabatiyé et de Saïda, au Sud également, les jeunes n’ont pas eu le même problème. « Il est vrai que ces élèves sont victimes d’une injustice, mais des solutions peuvent leur être appliquées, sans priver le reste du pays des examens officiels, ce qui serait très préjudiciable pour le secteur de l’éducation », poursuit-il.

M. Mahfoud rappelle que les examens officiels sont très importants pour les élèves défavorisés qui attendent d’avoir des notes élevées leur permettant de demander des bourses au Liban ou à l’étranger. « Remplacer les examens par des équivalences est catastrophique, parce qu'elles ne sont pas acceptées, à l’étranger notamment », martèle-t-il.  

Les examens officiels libanais auront bien lieu aux dates prévues, soit à partir du 29 juin, a assuré le ministre sortant de l’Éducation Abbas Halabi lors d'une réunion au Grand sérail avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati consacrée au dossier, confirmant des propos livrés plus tôt au quotidien libanais an-Nahar et par le directeur général du ministère, Imad el-Achkar, à la...