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Jeune tué par balle perdue à Beddaoui : sa famille menace de représailles

Jeune tué par balle perdue à Beddaoui : sa famille menace de représailles

Le jeune Kassem, 17 ans, tué par une balle perdue lors d'une dispute familiale dans le camp de Beddaoui, le 3 juin 2024 au soir. Photo envoyée par Michel Hallak

Les parents du jeune Kassem Hassan Chehadé, 17 ans, tué lundi soir par une balle perdue lors d’une rixe armée entre deux familles rivales dans le camp palestinien de Beddaoui, ont exigé que le tireur soit livré aux autorités du camp, insinuant qu’ils allaient recourir à la vendetta si cela n’est pas le cas.

« Après la mort de notre bien-aimé, nous avons refusé de l’enterrer et avons bloqué la route principale du camp jusqu’à ce que le tireur soit livré », ont affirmé les proches de la victime dans un communiqué. Ils ajoutent avoir ensuite reçu des promesses de toutes les parties, notamment de la part des deux familles, ce qui les a poussés à débloquer la route.

« Si le tireur n’est pas livré, les parties concernées auront emmené le camp vers l’inconnu, la loi de la jungle et un bain de sang », poursuit le texte, avec des menaces à peine voilées. « Nous avons des vidéos qui montrent qui a tiré, qui a armé et qui a incité au meurtre », conclut le communiqué.

Lundi soir, un conflit a éclaté entre deux familles du camp, les clans Saleh et Abdel Wahab, autour d’un malentendu qui datait d’un mois environ. De nombreuses armes ont été utilisées, faisant deux blessés et un tué, le jeune Kassem, qui n’avait rien à voir avec le différend. Selon une source palestinienne responsable du camp, interrogée par L’Orient-Le Jour mardi, l’incident est individuel et n’a pas d’implication politique. 

Les parents du jeune Kassem Hassan Chehadé, 17 ans, tué lundi soir par une balle perdue lors d’une rixe armée entre deux familles rivales dans le camp palestinien de Beddaoui, ont exigé que le tireur soit livré aux autorités du camp, insinuant qu’ils allaient recourir à la vendetta si cela n’est pas le cas.« Après la mort de notre bien-aimé, nous avons refusé de l’enterrer et...