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Dernières Infos - Crise au Liban

Raï : Il faut élire un président le plus tôt possible

Raï : Il faut élire un président le plus tôt possible

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï (2e à droite) et le commandant en chef de l'armée libanaise Joseph Aoun (1er à droite) lors d'une tournée à Baalbeck-Hermel, devant une stèle érigée en mémoire de l'ancien ministre Majed Sabri Hamadé dont le nom a été donné à une route, le 4 juin 2024. Photo ANI

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï a une nouvelle fois plaidé, mardi, en faveur de l'élection rapide d'un président de la République au Liban, 19 mois après la fin du sexennat de Michel Aoun.

À l'issue d'une tournée à Baalbeck, dans la Békaa, avec notamment le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, le prélat a souligné « la nécessité d'élire un président le plus tôt possible », rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Il a aussi salué « les efforts du commandement de l'armée pour préserver le pays et renforcer les liens entre les Libanais ». 

« Nous sommes conscients des besoins de cette région et des exigences de ses habitants. L'armée fait ce qu'elle peut pour les aider et se tenir à leurs côtés, mais ses capacités et ses ressources sont limitées », a de son côté affirmé le commandant en chef. La troupe « restera inébranlable face aux défis, attachée à son serment de défendre la patrie et le peuple, et se tiendra à l'écart du climat de division dont notre pays est malheureusement témoin », a-t-il poursuivi. Le général Aoun a enfin espéré que le pays retrouvera le calme, alors que les combats entre Israël et le Hezbollah se poursuivent au Liban-Sud depuis le début de la guerre de Gaza.

Il y a plusieurs mois, le bloc de la Modération nationale (députés sunnites) avait lancé une initiative visant à réunir les protagonistes pour une séance de concertations au Parlement afin de résoudre la crise politique, mais cette invitation avait été rejetée par le tandem chiite Amal-Hezbollah selon lequel seul le président du Parlement est habilité à convoquer et présider des pourparlers entre les divers groupes parlementaires.

De son côté, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Taymour Joumblatt a lancé une initiative consistant à engager le dialogue entre les différentes parties pour résoudre la crise politique. Le Hezbollah et Amal (de Nabih Berry, président du Parlement) soutiennent la candidature du chef du courant des Marada Sleiman Frangié, tandis que l'opposition, rejointe par le Courant patriotique libre (CPL, aouniste, normalement allié au Hezbollah) sont en faveur de l'ex-ministre des Finances et cadre du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour. 

Le chef de l'Église maronite Béchara Raï a une nouvelle fois plaidé, mardi, en faveur de l'élection rapide d'un président de la République au Liban, 19 mois après la fin du sexennat de Michel Aoun.À l'issue d'une tournée à Baalbeck, dans la Békaa, avec notamment le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, le prélat a souligné « la nécessité d'élire un...