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Politique - Guerre

Gaza et Liban-Sud : Ali Bagheri et Nasrallah discutent des « solutions proposées »

Le ministre iranien des AE et le secrétaire général du Hezbollah ont discuté « des derniers développements dans la région, notamment à Gaza et au Liban-Sud ».

Gaza et Liban-Sud : Ali Bagheri et Nasrallah discutent des « solutions proposées »

Le ministre iranien des AE reçu par le secrétaire général du Hezbollah, en présence de la délégation iranienne et de l'ambassadeur d'Iran. Photo fournie par le Hezbollah

Dans un communiqué laconique publié mardi, le Hezbollah a fait état d’une réunion entre le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, et le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, sans plus de précisions sur l’heure et le lieu. Le texte précise simplement que la discussion entre les deux homes a porté sur « les derniers développement politiques et sécuritaires dans la région, notamment sur les fronts de Gaza et du Liban, ainsi que sur les solutions proposées et les scénarios potentiels sur la progression des événements ».

Le 31 mai, le président américain Joe Biden avait présenté un accord de cessez-le-feu pour la guerre de Gaza, qui prévoit « un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l'aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza ». Lors de cette annonce, Joe Biden avait évoqué, pour la première fois depuis le début de la guerre, le Liban, insistant sur la nécessité de parvenir à « un retour au calme » le long de la Ligne bleue.

Selon le communiqué du Hezbollah, Hassan Nasrallah a réitéré pendant la réunion ses condoléances pour la mort du président iranien, de son ministre des Affaires étrangères et de leurs compagnons. Il a par la même occasion « remercié l’Iran pour son soutien continu aux peuples de la région et aux mouvements de résistance, ainsi que pour sa position stable et ferme contre les sanctions et les menaces ». Des sanctions américaines et européennes ont souvent frappé des membres ou des proches du Hezbollah au cours des dernières années.

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M. Bagheri avait été nommé à la tête de la diplomatie iranienne à la suite du décès du ministre Hossein Amir-Abdolahian, dans un accident d'hélicoptère le 19 mai, qui avait aussi coûté la vie au président iranien Ebrahim Raïssi. Il était lundi au Liban pour sa première visite à l’étranger. Il y a rencontré le président du Parlement Nabih Berry, le Premier ministre sortant Nagib Mikati et le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib.

Le ministre iranien a fait plusieurs déclarations depuis Beyrouth, estimant notamment que « la relation étroite entre les deux pays est un indicateur essentiel de la stabilité dans la région, comme l’est la résistance ». Il avait confirmé lundi que son pays tenait des négociations discrètes avec les États-Unis au sultanat d'Oman. Interrogé par ailleurs au cours d’un autre point de presse sur les possibilités d’extension de la guerre sur le front du Liban-Sud, Ali Bagheri a déclaré que si « l’entité sioniste a une once de raison, elle n’élargira pas le front, car elle n’a pas les moyens d’aller plus loin au Liban ».

Après le Liban, M. Bagheri s'est rendu mardi en Syrie où il a rencontré « à l'ambassade d'Iran à Damas, les chefs des groupes de résistance palestiniens », selon l'agence iranienne Tasnim. M. Bagheri a ensuite rencontré Bachar el-Assad, selon un communiqué de la présidence syrienne, avec lequel il a notamment discuté « des relations bilatérales (...) et des développements dans les territoires palestiniens occupés ».


Dans un communiqué laconique publié mardi, le Hezbollah a fait état d’une réunion entre le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, et le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, sans plus de précisions sur l’heure et le lieu. Le texte précise simplement que la discussion entre les deux homes a porté sur « les derniers développement...
commentaires (2)

Les Mollahs devraient inviter HN en Iran et le garder pour discuter des projets destructeurs concernant notre cher pays qui est livré à une horde de mafieux lâches et incapables qui ont troqué leur pays contre des postes pompeux qui leur rapportent des dollars contre le sang des libanais et sa terre brûlée par leurs soins. Honte à eux tous. Il n’y a pas un pour racheter l’autre. Qui se permet d’inviter l’instigateur de notre anéantissement sur notre sol? Les libanais ne bougent toujours pas une oreille pour stopper cette mascarade parce que divisés, ils comptent sur les autres pays.

Sissi zayyat

11 h 55, le 05 juin 2024

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Commentaires (2)

  • Les Mollahs devraient inviter HN en Iran et le garder pour discuter des projets destructeurs concernant notre cher pays qui est livré à une horde de mafieux lâches et incapables qui ont troqué leur pays contre des postes pompeux qui leur rapportent des dollars contre le sang des libanais et sa terre brûlée par leurs soins. Honte à eux tous. Il n’y a pas un pour racheter l’autre. Qui se permet d’inviter l’instigateur de notre anéantissement sur notre sol? Les libanais ne bougent toujours pas une oreille pour stopper cette mascarade parce que divisés, ils comptent sur les autres pays.

    Sissi zayyat

    11 h 55, le 05 juin 2024

  • Pourquoi l’Iran veut à tout prix nous embourber dans cette guerre. Qu’il nous montre ses muscles et bombarde Israël jusqu’à sa disparition. . Prenez la relève et laissez nous vaquer à nos problèmes qui ne se comptent plus. Le Liban , bouc émissaire, est à bout de force.

    Hitti arlette

    11 h 59, le 04 juin 2024

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