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Économie - Réformes

L’Association des banques du Liban veut afficher son unité, après la visite du FMI

L’Association des banques du Liban veut afficher son unité, après la visite du FMI

L'entrée de l'Association des banques du Liban (ABL), à l'époque où elle était encore régulièrement saccagée par les manifestations organisées dans le sillage de la contestation du 17 octobre 2019. Photo ANI

Particulièrement active dans les médias au début de la crise en 2019, l’Association des banques du Liban (ABL) avait pratiquement cessé toute communication officielle depuis des mois, dans un contexte où les autorités n’ont toujours pas lancé les réformes réclamées par le Fonds monétaire international (FMI), dont celle qui doit restructurer le secteur bancaire et absorber le passif du pays.

Ce silence a pris fin ce mercredi avec un bref communiqué indiquant que le Conseil d’administration de l’ABL s’était réuni le jour même pour aborder « divers sujets », une semaine après le passage d’une délégation du FMI venue prendre le pouls du pays. « Le Conseil a unanimement souligné la nécessité d'aborder tout plan de restructuration selon des fondements juridiques et scientifiques basés sur la nécessité de restituer les dépôts et de préserver le secteur bancaire », a indiqué l’ABL.

Contactée, une source au sein de l’association souhaitant rester anonyme a affirmé que la démarche vise essentiellement à « afficher l’unité » des banques après que des informations de presse ont suggéré l’existence de divisions au sein du secteur vis-à-vis de l’attitude à adopter face au FMI. Une référence à la réunion discrètement organisée entre la délégation du FMI et au moins cinq grandes banques - Bank Audi, Bank Med, BLOM Bank, BLF et Byblos Bank - , toutes membres du Conseil d’administration de l’ABL, qui est dirigée par le PDG de la Bank of Beirut, Salim Sfeir. 

Le FMI s'attend que les banques contribuent à rembourser une partie du passif du pays qui s'élève à plus de 70 milliards de dollars, mais la position de l'ABL a jusqu'à présent consisté à vouloir faire porter la plus lourde contribution à cette addition à l'État, et donc au domaine public et au contribuable. 

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Ils nous prennent vraiment pour des crétins

fadi labaki

10 h 52, le 31 mai 2024

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Commentaires (1)

  • Ils nous prennent vraiment pour des crétins

    fadi labaki

    10 h 52, le 31 mai 2024

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