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Les arrestations liées à la loi sur la sécurité à Hong Kong "étouffent la liberté d'expression" selon l'UE

Les arrestations liées à la loi sur la sécurité à Hong Kong

Des touristes visitent le Peak lors des vacances de la fête du travail à Hong Kong, le 1er mai 2023. Photo AFP/PETER PARKS

L'arrestation de six personnes en vertu de la nouvelle loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, pour avoir publié des messages en ligne, « confirme » les inquiétudes de l'Union européenne concernant ce texte, a déclaré mercredi un porte-parole de l'UE. 

« Les arrestations semblent confirmer les inquiétudes de l'UE concernant la nouvelle loi et ses effets sur les droits et les libertés des habitants de Hong Kong », a indiqué un porte-parole de l'UE à l'AFP. « Les arrestations suggèrent que la nouvelle loi est utilisée pour étouffer la liberté d'expression des habitants de Hong Kong », a-t-il ajouté.

L'UE « appelle les autorités de Hong Kong à protéger la capacité des habitants de Hong Kong à exercer leurs droits et leurs libertés », a déclaré le porte-parole.

Six personnes ont été arrêtées mardi pour avoir publié sur Facebook des « messages à caractère séditieux » liés à la commémoration de la répression meurtrière des manifestations de la place Tiananmen par Pékin en 1989, ont indiqué les autorités. 

Mardi, le chef de la sécurité de Hong Kong a identifié l'une des personnes arrêtées comme Chow Hang-tung, une militante de premier plan qui dirigeait le groupe, aujourd'hui dissous, organisant des veillées annuelles pour commémorer cet événement historique. 

Hong Kong était le seul endroit sur le territoire chinois où l'on pouvait ouvertement commémorer les évènements du 4 juin 1989 sur la place Tiananmen., quand Pékin avait envoyé des troupes contre des manifestants pro-démocratie. 

Ces six arrestations sont les premières en liaison avec la nouvelle loi sur la sécurité nationale, entrée en vigueur en mars et qui prévoit des peines de prison pouvant aller jusqu'à la perpétuité pour cinq catégories de crimes, dont la trahison, l'insurrection, l'espionnage, le sabotage et l'ingérence extérieure. 

Elle a également étendu la portée du crime de « sédition », datant de l'époque coloniale britannique, pour y inclure l'incitation à la haine contre les dirigeants du parti communiste chinois.

Ce texte complète une première loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020 après les grandes manifestations de l'année précédente en faveur de la démocratie à Hong Kong.

Les États-Unis, l'Union européenne, le Japon et la Grande-Bretagne se sont inquiétés des effets de cette loi pour les libertés à Hong Kong.

L'arrestation de six personnes en vertu de la nouvelle loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, pour avoir publié des messages en ligne, « confirme » les inquiétudes de l'Union européenne concernant ce texte, a déclaré mercredi un porte-parole de l'UE. « Les arrestations semblent confirmer les inquiétudes de l'UE concernant la nouvelle loi et ses effets sur...