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Culture - Disparition

Le cinéma libanais a perdu son « capitaine » Fouad Charafeddine

L’acteur et réalisateur libanais, connu pour ses rôles de justicier dans les films d'action, est décédé mardi à l'age de 83 ans.

Le cinéma libanais a perdu son « capitaine » Fouad Charafeddine

L'acteur et réalisateur Fouad Charafeddine. Photo DR

L'acteur libanais Fouad Charafeddine est décédé mardi à l'âge de 83 ans des suites d’une opération subie en mars dernier. Surnommé « le Capitaine » ou « le Chuck Norris arabe » (la ressemblance est frappante), Charafeddine est devenu célèbre durant les années 1980 pour ses rôles de policier/justicier dans des films d’action où il n’hésitait pas à effectuer lui-même les cascades.

Charafeddine possède à son actif plus de 15 longs-métrages, dont Hasnaa wa Aamaliqa  (Une femme et des géants, 1980),  Nisaa fi Khatar  (Femmes en péril,1981), Al-Mamarr al-Akheer (Le dernier passage, 1982), Al-Sarkha (Le cri, 1985), Fatayat al-Raqm al-Saab (Les filles du chiffre compliqué, 1987). Il a partagé l’affiche avec des acteurs connus du grand et du petit écran libanais comme Ahmad el-Zein, Hikmat Wehbé, Elsie Fernayné.

L'affiche du film "Al Moujazef" (L'aventurier)

Suite à ses succès commerciaux qu’il a interprétés et qui étaient notamment réalisés par son frère Youssef ou par Samir al-Ghossaini, Fouad Charafeddine passe à la réalisation en 1985 avec le film As-Sarkha ( Le cri) en « reprenant les mêmes ingrédients du film d’action en vogue au Liban dans les années 80 mais en abordant, cette fois directement, le drame de la guerre civile : les miliciens contrôlent le pays et commettent un massacre dans le village de Fouad qui lance un cri contre la guerre en devenant le justicier qui se venge des voyous et n’hésite pas à les suivre en enfer », indique le documentariste Hady Zaccak.

Joumana Charafeddine, la fille de Fouad, joue également son propre rôle dans le film.

Dans un entretien avec l’Agence nationale de l’information (ANI) Charafeddine avait déclaré que le manque de financement pour le cinéma l'avait incité à se tourner vers des rôles au petit écran dans des productions télévisées locales et régionales. Il a participé à plus de 20 séries, dont Ra's al-Ghul  (La tete du monstre, 2016), Ghadan Naltaqi  (On se rencontrera demain, 2015),  Kinda (2012), et, plus récemment,  2024 . Il a également produit deux œuvres théâtrales,  Abu Essam et Baadein (Après).

Il avait également ajouté que la célébrité ne signifiait plus rien pour lui et que son principal souci était d'un tout autre ordre - régler le loyer de sa maison à Hazmieh à titre d’exemple.

L'acteur libanais Fouad Charafeddine est décédé mardi à l'âge de 83 ans des suites d’une opération subie en mars dernier. Surnommé « le Capitaine » ou « le Chuck Norris arabe » (la ressemblance est frappante), Charafeddine est devenu célèbre durant les années 1980 pour ses rôles de policier/justicier dans des films d’action où il n’hésitait pas à effectuer lui-même les...
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