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Agenda - Communiqué de presse

« Shou Ya Ashta » : une comédie noire confrontant la violence basée sur le genre

« Shou Ya Ashta » : une comédie noire confrontant la violence basée sur le genre

L’affiche de la pièce. Les photos des actrices sont signées Lara Zankoul

Alors que le pays lutte contre divers problèmes, y compris sociaux, Shou Ya Ashta émerge comme un phare de sensibilisation, éclairant les complexités de la violence basée sur le genre à travers un mélange d’humour et d’introspection.

Le 30 mai à 20h30 au théâtre Monnot, se jouera la première de Shou Ya Ashta, un effort collaboratif de Wafa’ Halawi, Michèle Fenianos et Riad Chirazi. Le texte de la pièce est basé sur des entretiens réels et a été revu d’un point de vue légal par la Commission nationale de la femme libanaise (NCLW).

Cette comédie noire, produite par MFG Consulting, explore le monde privé de la Dr Jouni, une thérapeute respectée, naviguant à travers ses propres défis tout en aidant les autres dans leur chemin de guérison et de découverte de soi.

Avec Cynthia Karam, Wafa’ Halawi, Salma Chalabi et Katy Younès, le casting de Shou Ya Ashta donne vie aux récits croisés de trois personnages captivants : Nour, une jeune survivante hantée par un traumatisme passé, qui entreprend une quête de réconciliation ; Leila, une femme d’âge moyen, aux prises avec un mariage en déclin, et qui confronte sa valeur face à la manipulation émotionnelle ; pendant ce temps, Mira, une actrice naviguant dans les eaux traîtresses du show-business refuse d’être réduite au silence face au harcèlement.

Le titre Shou Ya Ashta porte un sens plus profond, dépassant ses origines « apparemment inoffensives ». Dans le jargon libanais, ashta désigne une femme considérée comme attirante, mais la pièce remet en question la réification inhérente à de tels termes : la ashta est un fruit crémeux et sucré dont l’intérieur contient des graines qu’on découvre après avoir cassé la peau. Celles-ci sont recrachées et jetées une fois qu’on a mangé la chair, symbolisant la manière dont un harceleur ou un abuseur traite ses victimes.

À travers l’humour et l’exploration amusante de ses personnages divers, Shou Ya Ashta suscite un dialogue sur le besoin urgent de changement et de justice sociétale. Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, les thèmes de la résilience, de la restauration et de la voie de la guérison prennent une place centrale, invitant le public à confronter ses propres notions de désir, de dynamique de pouvoir et d’autodétermination.

Les billets sont en vente dans toutes les branches de la librairie Antoine et en ligne via Antoine Ticketing.

Alors que le pays lutte contre divers problèmes, y compris sociaux, Shou Ya Ashta émerge comme un phare de sensibilisation, éclairant les complexités de la violence basée sur le genre à travers un mélange d’humour et d’introspection.Le 30 mai à 20h30 au théâtre Monnot, se jouera la première de Shou Ya Ashta, un effort collaboratif de Wafa’ Halawi, Michèle Fenianos et Riad...