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Dernières Infos - Frappe à Rafah

Israël affirme que ses seules munitions "n'ont pas pu provoquer" l'incendie


Des Palestiniens fuyant les zones dangereuses de Rafah arrivent à Khan Younès, le 28 mai 2024. Photo Bashar TALEB / AFP

L'armée israélienne a affirmé mardi que ses munitions utilisées dimanche pour une frappe sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne pouvaient pas avoir « à elles seules » provoqué l'incendie ayant fait ce jour-là, selon les autorités locales, 45 morts dans un camp de déplacés.

« Nos munitions, à elles seules, n'ont pas pu provoquer un incendie de cette ampleur », a dit le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne en évoquant les premiers éléments de l'enquête que l'armée dit mener sur cette frappe qui a choqué la communauté internationale.

Selon l'officier, l'armée a visé et tué deux hauts responsables du Hamas dans le nord-ouest de Rafah lors d'une frappe aérienne dimanche, à la suite de laquelle s'est déclaré un incendie ayant ravagé un camp de déplacés palestiniens situé selon lui « à distance » de l'endroit visé.

Selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le mouvement islamiste Hamas, la frappe israélienne a fait 45 morts, « dont 23, femmes, enfants et personnes âgées ».

Lundi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié le drame d' »accident tragique ».

L'amiral Hagari a affirmé que deux ogives de 17 kilogrammes d'explosifs chacune, « la plus faible (charge) que puissent utiliser » les avions de guerre israéliens, avaient été utilisés pour cette frappe, en « se basant sur des renseignements précis ».

« Nous examinons toutes les possibilités, y compris l'option que des armes, stockées dans l'enceinte à côté de notre cible (...) aient pu exploser après la frappe », a-t-il ajouté.

« Malgré nos efforts pour limiter les victimes civiles, l'incendie qui s'est déclenché était inattendu et involontaire », a-t-il dit, précisant qu'une enquête était toujours en cours.

L'ONU a demandé à Israël une enquête « complète et transparente » sur cette frappe. 

L'armée israélienne a affirmé mardi que ses munitions utilisées dimanche pour une frappe sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ne pouvaient pas avoir « à elles seules » provoqué l'incendie ayant fait ce jour-là, selon les autorités locales, 45 morts dans un camp de déplacés.« Nos munitions, à elles seules, n'ont pas pu provoquer un incendie de cette ampleur...